Triptyque autour d’Elefsina (Eleusis) capitale européenne de la culture 2023, les 3-17 et 18 octobre

Triptyque autour d’Elefsina (Eleusis) capitale européenne de la culture 2023, les 3-17 et 18 octobre

Cher.e.s adhérent.e.s et Cher.e.s ami.e.s
DEFKALION a le grand plaisir de vous convier à un triptyque d’évènements pour célébrer la Grèce à travers sa capitale européenne de la culture en partenariat avec le Centre des Humanités et le Service Culturel de l’INSA Lyon, intitulé :
« Elefsina (Eleusis), capitale européenne de la culture 2023 »
 

Ciné-concert

« La Grèce, au cœur des Balkans »

le 3 octobre 2023
à 20h15
La Rotonde, INSA Lyon

– Spectacle

« Perséphone chez Hadès » de et avec Filia Dendrinou

le 17 octobre 2023 
à 20h30
Amphi René Char, INSA Lyon

– Conférence et projection documentaire

« Le mythe, un palimpseste œcuménique »

le 18 octobre 2023 
à 12h15 
Amphi René Char, INSA Lyon

____Présentation des événements_____

Ciné-concert
« La Grèce, au cœur des Balkans »

Une soirée où la Grèce est à l’honneur !

Pour ouvrir la soirée, Jacques Méhu propose un concert autour des musiques traditionnelles avec son collectif Bosphore. Entre Mer Noire et Méditerranée, Orient et Occident, Bosphore propose sa vision personnelle des Balkans avec un libre détour dans l’Europe ancienne et traditionnelle. Ce voyage musical sera suivi d’une projection du film « La Grèce, un pays en crise ». Reportage réalisé en avril 2023 par l’association du CUID de l’INSA de Lyon, lors d’un voyage des étudiants en Grèce.

  Spectacle

« Perséphone chez Hadès »
Filia Dendrinou explore les mythes grecs dans une pièce mettant en scène l’histoire de Perséphone et de sa descente aux Enfers. Conservé dans la tradition orale et la poésie populaire, ce mythe montre des héros victimes, passifs, des créatures prisonnières d’un destin et condamnées à vivre entre deux mondes : celui de la lumière et celui de l’obscurité.
Ce monologue plonge le spectateur dans les récits populaires et intemporels. Cette parenthèse poétique explore le trio Amour-Naissance-Mort. L’interprète y mêle des fragments de poésie de Yiannis Ritsos, “Perséphone/ Quatrième Dimension” et un acte de Samuel Beckett, “The Rocking”, récités comme une indication de l’au-delà et de l’éternelle transmission des mythes entre écrivains.

–      Texte – recherche – mise en scène – interprétation : Filia Dendrinou, comédienne et dramaturge Grecque

–      La voix de Hadès : le comédien Grec Nikos Alexiou

–      Traduction de la pièce : Pierre Loubier

–      Production de la pièce : Nicolas Graikos

–      Spectacle en français

Conférence et projection documentaire

« Le mythe, un palimpseste œcuménique »
Représentation suivie d’une conférence en présence de l’équipe artistique et de production, autour des mythes, et d’un documentaire intitulé « A l’occasion d’un spectacle : trois dramaturges de la tragédie et un dramaturge de la comédie grecques ».

–      Mise en scène du documentaire : Michel Lykoudis

–      Texte – scénario – recherche : Filia Dendrinou

________Horaires________

Ciné-Concert : 03.10.2023 à 20h15 à la Rotonde (voir plan)

Durée 2h00

Prix libre à partir de 8€, étudiant.e : 5€, carte VA : 3€

Suivi d’un verre de l’amitié

Spectacle : 17.10 – 20h30 amphi René Char dans le bâtiment de la Rotonde de l’INSA (voir plan)

Durée : 1h15

Conférence : 18.10 – 12h15 amphi René Char dans le bâtiment de la Rotonde de l’INSA

Durée : 1h30

Filia Dendrinou est comédienne et dramaturge.

Elle a travaillé au théâtre, au cinéma, et à la télévision. Comme dramaturge, elle a enseigné le théâtre à l’Université hellénique (Département d’études théâtrales de l’Université du Péloponnèse, et Département d’études théâtrales de l’Université d’Athènes), aussi bien que dans des Ecoles d’Art Dramatique. Elle s’intéresse particulièrement au théâtre populaire et à sa relation avec le storytelling. Son travail concernant les mythes et les contes populaires a été souvent présenté au théâtre, aussi bien que dans des festivals internationaux. En 2007, dans le documentaire “Les Coulisses” de la Télévision Publique ERT2, elle présente son travail pour le théâtre narratif et l’acteur – conteur, tandis que de 2006 à 2009 elle travaille comme collaboratrice permanente de la télévision publique hellénique (ERT2) où elle adapte et présente une centaine de mythes et contes de fées, de la littérature populaire et célèbre du monde entier. Elle a également collaboré avec la télévision en tant que scénariste et co-créatrice des documentaires liés au théâtre. En tant que comédienne, elle a collaboré avec des réalisateurs divers en Grèce et en France: Bepi Monai, Nino Montalto, Th. Chauvieres, N. Kamtsi, N. Armao, M. Volanaki, Lee Broower, M. Sevastopoulou, K. Kapeloni, etc.

Elle a publié un récit théâtral « Performance et Storytellig », deux pièces de théâtre pour enfants (prix d’écriture du Ministère de la Culture Grec 2021) et elle a aussi publié dix livres de contes pour enfants.

Son dernier travail au théâtre était : Athènes, Art Théâtre / 2022 avec la pièce d’Oscar Wilde « A Woman of No Importance » (Mrs Allomby).

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Les Nuits de Fourvière : Les Nuits grecques

Les Nuits de Fourvière présentent Les Nuits grecques du 25 juin au 12 juillet

Au point de départ, il y a un voyage en Grèce. Un avion qui ne décolle pas, une soirée rebétiko qui se glisse dans la conversation… On découvre Dromos, le groupe d’un certain Grigoris Vasilas, chanteur à la belle voix rêche, usant de son bouzouki comme on dégaine une arme blanche…

Ainsi sont nées les Nuits grecques : autour du rebétiko, ce blues viscéral qui, dans les années 20, s’est répandu comme une traînée de poudre dans les fumeries de haschich, les prisons et les bas-fonds du Pirée et d’Athènes – et notamment parmi les innombrables réfugiés de la «Grande Catastrophe», ces Grecs d’Asie Mineure qui durent s’exiler en 1923.

Pour lire la suite de cet article, rendez-vous sur http://www.nuitsdefourviere.com/nos-nuits-grecques-esprit-rebetiko

Les Nuits grecques se déclineront en 4 soirées de musique et de théâtre :

Nuit Rebétiko

GRIGORIS VASILAS AND PYRINAS BAND

Çiğdem Aslan

25 juin, 21h

L’Odéon accueille la perle noire des musiques méditerranéennes : le rebétiko et l’un de ses plus saisissants interprètes : Grigoris Vasilas. Il se présentera avec sa nouvelle formation, le Pyrinas Band, pour une sélection relevée de classiques composés entre les années 1930 et 1960.

Grigoris Vasilas : © DR

Grigoris Vasilas : © DR

MÉNÉLAS REBÉTIKO RAPSODIE

Simon Abkarian accompagné de Grigoris Vasilas

26 au 29 juin, 19h

Le comédien Simon Abkarian (kaboul Kitchen, Casino Royale) repart aux racines du mythe de Ménélas et Hélène. Une pièce de théâtre et de musique montée avec le bouzoukiste et chanteur Grigoris Vasilas.

Ménélas Rebétiko Rapsodie : © Natasha Koutroumpa

Ménélas Rebétiko Rapsodie : © Natasha Koutroumpa

Le Blitz Theatre Group présente

DON QUIXOTE

Mardi 8 juillet, 20h
Mercredi 9 juillet, 20h

Don Quixote : © Yiorgos Makkas

Don Quixote : © Yiorgos Makkas

et LATE NIGHT
Vendredi 11 juillet, 20h
Samedi 12 juillet, 20h
Une jeune troupe athénienne engagée et inventive. Spectacles en grec surtitrés en français

Late Night : © Vassilis Makris

Late Night : © Vassilis Makris

GRAND APÉRO REBÉTIKO

Histoire du Rebétiko racontée par Michel Volkovitch, en présence de Simon Abkarian. Tout ça accompagné de musique, de mezze et d’ouzo.

Samedi 28 juin, 11h, Magic Mirror

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Réservation sur communication@nuitsdefourviere.fr

Toute la programmation du festival sur www.nuitsdefourviere.com

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Théâtre : Pays Natal, Dimitris Dimitriadis

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Pays natal  

création collective à partir de textes de Dimitri Dimitriadis 

Théâtre Liberté à Toulon

Quatre artistes, grecs et français, s’unissent pour imaginer un spectacle autour de la Grèce contemporaine: dans le contexte d’une actualité brûlante, s’entre-mêlent différentes écritures. Organisé autour de différents extraits de Léthé, de Dimitris Dimitriadis, le texte est également composé d’improvisations, de mythes anciens, d’articles de journaux, de guides touristiques, de véritables témoignages, et même de méthodes d’apprentissage du grec moderne. Ce patchwork offre un traitement réaliste de l’actualité aussi bien que des moments de poésie. Pays Natal propose un regard sur la crise qu’ébranle profondément la Grèce, cette crise qui est sur le point de devenir un cliché, elle aussi. Le sujet est abordé avec la légèreté que seul l’art peut avoir face à un tel sujet. L’humour est le moyen de s’engouffrer dans l’absurdité des clichés afin de les dépasser et de pouvoir porter un regard plus clairvoyant sur le sujet vaste et complexe de l’identité, ce lien qu’entretient chaque citoyen, quelque soit sa nationalité, avec son pays.

(Présentation extraite du site du Théâtre Liberté)

Entretien avec Dimitri Dimitriadis:

  France Culture – 20.05.2012 15H30   écoutez

Villes-Mondes: Thessalonique

Production: Yorgos Archimandritis

Réalisation: Marie-Ange Garrandeau

Technique: Claire Levasseur

La nuit tombe sur la ville de Thessalonique, quand nous allons à la rencontre d’un grand dramaturge européen de notre temps. Plus de quarante ans depuis Le Prix de la révolte au marché noir, sa toute première pièce de théâtre montée par Patrice Chéreau, il continue à scruter les faces obscures de la psyché. Le regard vif et fiévreux, la parole incisive et tourmentée, il se livre avec générosité et fait un bilan de sa vie à travers les liens très particuliers qu’il maintient avec celle qui est devenue son destin, sa ville-mère, Thessalonique…

Tarif: 14€

Adhérents DEFKALION: 12€

Etudiants / Prof.Spectacle / Demandeurs Emploi: 9€

 

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Théâtre d’ombres grec: Semaine Grecque à Gadagne!

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Théâtre d’Ombres Grec: Athos Danellis

athos photo à publier

Athos Danellis est originaire de Crète. Très tôt, il a aimé et connu Karaghiozis grâce à des maîtres de cet art. Il s’est vite mis à jouer et à étudier le Théâtre d’Ombres. Il a fait des études de journalisme en Angleterre. Il a collaboré en Grèce avec ERA, les radios libres et la presse écrite. Il a présenté une série d’émissions ayant pour thème le théâtre,  grec et international. Il a participé à des productions théâtrales, cinématographiques et télévisées. Avec la Troupe Athénienne d’Ombres, il a participé à plusieurs festivals en Grèce et à l’étranger (Etats-Unis, Angleterre, Allemagne, Espagne).

 En 1998, il a fondé les Archives du Théâtre d’Ombres Grec dont les buts sont la restauration et la valorisation des textes théâtraux et des éléments historiques de Karaghiozis. Il est un des montreurs d’ombres qui conservent,  depuis 1990, une présence permanente avec des représentations pour le public adulte. Il monte  des pièces oubliées du répertoire ainsi que ses propres créations, gardant ainsi vivante cette importante tradition populaire théâtrale.

 Il enseigne en Grèce et à l’étranger l’art du Théâtre d’Ombres (histoire, théorie et imitation, le rôle de la musique, la fabrication et la peinture de la figure et du décor). Depuis 2007, il est « collaborateur permanent du Théâtre National Grec » où il présente des pièces traditionnelles du Théâtre d’Ombres. Il est vice-président du Syndicat Panhellénique du Théâtre d’Ombres et membre du Conseil d’Administration  du Musée du Théâtre d’Ombre de la Mairie de Zografou.

L’arbre hanté mercredi 27 octobre à
15h
 à l’amphithéâtre du Musée Gadagne

C’est la veille du grand marché. Des centaines de visiteurs arrivent à la ville. Ils sont tous bouleversés par un événement inattendu : sur le grand arbre de la place habite une créature qui poursuit les passants et les fait disparaître ou les transforme en animaux. Ainsi le Préfet décide d’interdire la circulation. Karaghiozis qui habite en face se trouve mêlé dans cette histoire complexe et tente d’aider ses copains. Il s’agit d’une des pièces  les  plus traditionnelles  du répertoire du Théâtre d’Ombres Grec.

Le serpent maudit  jeudi 28 octobre à 15h à l’amphithéâtre du Musée Gadagne

Un dragon-serpent, qui boit le sang, habite dans une grotte près de la citerne centrale de la ville. Les habitants on soif et faim car les cultures dépérissent du fait de la sécheresse.  Le Préfet déclare que celui qui tuera le monstre aura une grande récompense, des honneurs et prendra pour époux sa fille unique. Karaghiozis tente d’aider les braves qui arrivent pour soumettre le serpent maudit. Il s’agit de la pièce la plus ancienne du Théâtre d’Ombre grec.

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Le théâtre d’Ombre Grec par Yannis Kiourtsakis

Yannis Kiourtsakis
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 Notice Biographique

Essayiste et romancier, Yannis Kiourtsakis est né à Athènes en 1941. Après des études de droit à Paris où il a vécu une dizaine d’années, il s’est consacré à la littérature. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, notamment d’essais sur Séféris (prix Nobel de littérature 1963), le théâtre d’ombres grec, la tradition orale, le rire populaire et le carnaval, ainsi que d’une trilogie romanesque, dont le premier volet paraître en traduction française en janvier 2011 aux éditions Verdier.

L’ensemble de son œuvre peut être considéré comme une quête incessante de la Grèce et de l’Europe, de la culture traditionnelle et de la modernité et, plus profondément, de l’identité et de l’altérité, considérées dans leurs relations à la fois contradictoires et complémentaires.

 vendredi 22 octobre à 19h30

une conférence – soirée de lecture  autour de sa trilogie

“Le Même et l’Autre”
Entrée libre

 Conférence

Le théâtre d’ombre grec
« Karaghiozis » : spécificité et universalité de la création populaire

 

samedi 23 octobre à 16h30 à l’amphithéâtre du Musée Gadagne

Venu de Turquie, où il fleurissait dès le XVIème siècle, le théâtre d’ombres Karagöz (du nom de son personnage principal) a connu dans la Grèce de la fin de XIXème siècle un profond remaniement, grâce au travail des montreurs d’ombres locaux et de leur public, qui a fini par le transformer. Aussi est-il devenu une pièce maîtresse de la culture populaire de ce pays.

C’est précisément cette re-création qui explique tant la spécificité que l’universalité potentielle de ce théâtre – et de tout théâtre populaire – dans la mesure où celui-ci, étant essentiellement oral, confère à sa création un caractère nécessairement collectif, qui éclaire à la fois ce qui la distingue de la culture savante, son adaptation à un contexte local, chaque fois différent, et sa diffusion dans l’espace.

Par ailleurs, cette dualité se retrouve dans le langage comique de ces théâtres, lequel est lié (ainsi que l’a brillamment montré Mikhaïl Bakhtine) à la traduction multiséculaire et multinationale du carnaval, et qui fait de tous les héros populaires – notamment ceux des théâtres de marionnettes – des frères d’une même grande famille, mais dont chacun conserve évidemment les traits particuliers que lui imprime la culture nationale ou locale tans laquelle il s’enracine.

 

 

 

 

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Eleni de Yiannis Ritsos avec Vassilis Papavassiliou

L’ ébauche de cette représentation  s’est construite lors d’une soirée théâtrale intitulée « Monsieur Yiannis Ritsos » qui a eu lieu à Pnyka dans le cadre du Festival d’Athènes en 1999.

C’est alors,  qu’à travers l’anthologie de son œuvre, plusieurs lectures ont tenté de tracer un profil scénique du poète. Une grande partie d’ «  ELENI » était déjà dans cette composition de lectures théâtralisées.

Il ne s’agissait pas d’une représentation « vraie » même si en termes de « vraie représentation » il n’y a que Dionysos qui  peut en juger.

Ce qui est certain en tous cas, c’est que ce soir là,  l’occasion a été saisie d’approfondir la réflexion autour du poète et de mettre en valeur plus précisément le caractère, la tonalité et la perspicacité de ses textes théâtraux.

Puis c’est en 2001 que la représentation voit le jour grâce à une coproduction entre l’Université d’Athènes, ET1 la Chane Nationale Grecque et les Théâtres Municipaux d’Agrinio et de Larissa.

Le théâtre de Ritsos est un théâtre de langue et d’idées.

La passion humaine, qu’elle concerne l’âme féminine ou masculine, s’éclaire tendrement et en même temps implacablement, comme l’objet d’un violent conflit de forces qui portent les beaux noms de Désir, Gloire, Beauté et tissent la toile de notre Destin.

Dans les monologues de Ritsos, la passion ne s’expose pas comme un vécu direct, mais comme une rétrospective dont le véhicule est la langue. Et  de plus : la langue et ses jeux sont la seule identité de ces héros.

Les noms de  Aias, Orestis, Eleni ….ne balisent pas des existences individuelles mais des nœuds du Mythe ; autrement dit de la force invincible de l’ Impersonnel qui tisse et détisse la petite vie de chacun de nous.

Que faisait d’autre d’ailleurs la tragédie antique ?

Aujourd’hui à l’occasion du centenaire de Yiannis Ritsos nous poursuivons nos efforts avec l’espoir qu’ainsi nous contribuons à la redécouverte de son œuvre, du moins théâtrale ; d’ailleurs, ceci vaut pour nous pour l’intégralité de son œuvre qui reste une source de questionnements toujours ouverte.

Vassilis Papavassiliou

Vassilis Papavassiliou

Est né à Thessalonique en 1949. Il a étudié jusqu’en 1974 à l’Ecole d’Art Dramatique du « Theatro Technis » (Théâtre d’Art) dirigé par un des plus grands metteurs en scène  Charles Koun. En tant que comédien, il a collaboré avec la troupe de ce théâtre pendant sept ans avec les metteurs en scène suivants : Charles Koun, Yiorgos Lazanis, Mimis Kougioumtzis.

En 1982, Il fut cofondateur de la compagnie théâtrale « La scène » et de 1986 à 1990 il est  fondateur et inspirateur de l’organisme théâtral « Epoque ».

De 1984 à 1985 il fut directeur artistique du Théâtre Municipal des Serres (Macédoine) et du Théâtre National de la Grèce du Nord de 1994 à 1998.

Parmi ses mises en scène :

« La cruche cassée » de Heinrich Von Kleist, avec Lefteris Vogiatzis

« La nouvelle maison » de Carlo Goldoni,

« Foi, Amour, Espérance » de Ödön Von Horvath,

« L’habilleur » de Roland Harwood,  « Été » de Edward Bond, « Diamants et blues » de Loula Anagnostaki,

« La cagnotte » d’Eugène Labiche, « Babylone » de Dimitris Vyzantios, « L’ami véritable » et « Une des dernières soirées de carnaval » de Carlo Goldoni, « Ajax » et « Œdipe roi » de Sophocle, « Eleni » de Yannis Ritsos, « La fausse suivante » de Marivaux,

« Si une nuit d’hiver » De Filippo et Pirandello… » (adaptation de l’œuvre d’Eduardo de Filippo « Homme et galant homme »), « Iphigénie en Tauride » de Johann W. Goethe. 

 « La poésie n’a jamais le dernier mot

Le premier, toujours »

Yannis Rítsos (1909-1990), poète grec

Biographie

Né à Monemvassia en Laconie, cadet d’une famille de grands propriétaires terriens, il est imprégné par ce “rocher” natal, lourd de souvenirs historiques. Sa famille bientôt ravagée (ruine économique, mort de la mère et du frère aîné, folie du père et de la sœur) et la maladie personnelle (séjours en sanatorium) marquent sa vie et obsèdent son œuvre. Prolétarisé, précarisé – il survit en calligraphiant des actes juridiques à l’Ordre des avocats et en participant à des spectacles de danse classique -, il adhère au Parti Communiste grec à la fin des années 20. Cet engagement lui vaudra de connaître les camps de « rééducation nationale » après la guerre civile qui déchire le pays au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Mais Rítsos va encore partager avec sa génération de nouvelles épreuves lorsqu’il est à nouveau arrêté lors du putsch des Colonels, en avril 1967, et déporté aux îles de Yaros puis de Leros. C’est à cette époque que sa renommée s’étend au delà de son pays, notamment en France sous l’impulsion d’Aragon qui le salue comme « le plus grand poète vivant » et mène campagne pour sa libération. À la chute des Colonels en 1974, Rítsos acquiert, avec la liberté, un statut hugolien de « poète national ».

Son œuvre, jusque là de facture assez classique, s’ouvre à des influences nouvelles et se rapproche par certains aspects du surréalisme. En Grèce, elle rencontre un vaste écho populaire avec plusieurs de ses poèmes mis en musique par Théodorakis. Si Rítsos reste fidèle au parti communiste d’obédience soviétique, à la différence de la plupart des intellectuels grecs qui se tournent vers un “eurocommunisme” dénonçant l’intervention en Tchécoslovaquie, il n’en poursuit pas moins une œuvre peu conforme à ce que son public pouvait en attendre et qui reste hantée par la tragédie familiale originelle : il revisite les grands mythes antiques au moyen de ses souvenirs de Monemvassia en publiant une série de monologues dramatiques centrés sur les personnages d’Oreste, de Phèdre, d’Hélène, de Philoctète, etc.

En marge de ces recueils importants, Rítsos multiplie les séries de très courts poèmes qui mêlent humour, visions cauchemardesques et notations d’un quotidien sacralisé. Il meurt alors que s’effondre, dans les pays socialistes, le rêve pour lequel il a lutté et souffert pendant tant d’années. Son ancienne gloire “militante” va alors compromettre sa gloire littéraire et entraîner son œuvre, à l’étranger du moins, dans un discrédit dont elle mériterait amplement de sortir.

Bibliographie :

  • Tracteurs (1934)
  • Épitaphe (1936)
  • Grécité (1945-1947)
  • Symphonie du printemps (1938), mis en musique par Mikis Théodorakis en 1966
  • Vieille mazurka au rythme de la pluie (1942)
  • Les voisinages du monde (1949-1951)
  • La sonate du clair de lune (1956)
  • La maison morte (1959-1962)
  • Oreste (1962-1966)
  • Dix huit chansons de la patrie amère (Leros, septembre 1968), mis en musique par Mikis Théodorakis
  • Pierres Répétitions Barreaux (1968-1969)
  • Chant de victoire (1977-1983)
  • Les négatifs du silence (Samos, 1987)
  • Tard, très tard dans la nuit (Athènes, 1987-1989)

Yiorgos Yiannakakos est né à Keratsini au Pirée en 1967. Il a terminé  ses études de théâtre à l’Ecole d’art dramatique « Veaki » d’Athènes en 1989 en parallèle à des études de kinésithérapeute.

Il a collaboré avec le Théâtre National, le Théâtre National de la Grèce du Nord, le Théâtre d’Art « Charles Koun », le Théâtre Municipal de Kozani, le Théâtre du Nouveau Monde, le Théâtre de Metaxourgio. Il a joué dans plusieurs  pièces du répertoire grec et international en travaillant avec les metteurs en scène suivants : A. Voutsinas, St. Ntoufexis, D.Chronopoulou, M. Kouyoumdzis,V.Papavassiliou, Rania Oikonomidou, M. Mastoraki, A. Staikos, Rania Papadimitriou, N.Sakalidis, K, Damati, D. Exarchos, V. Théodoropoulos, S. Tsakiris, Niketi Kountouri, V. Mavrogeorgiou  et d’autres.

 

Ioannis Katsanos,  a fait ses études de Lettres à l’Université de Crète en Grèce (section Etudes du Moyen-Age et Contemporaines). Durant cette période il a suivi un cours de Civilisation française à la Sorbonne ainsi que des études à l’ Ecole cinématographique  « L.Stavrakos » à Athènes (à la section des  metteurs en scène (1983-1984). Ensuite, il a travaillé pendant quinze ans à Chalkis en tant que professeur de lettres modernes dans l’enseignement secondaire. Il a aussi travaillé, un an en tant qu’enseignant détaché aux Archives Nationales de Grèce pour le département de la Préfecture d’Eubée. Et puis sa passion pour le théâtre et son engagement pour l’enseignement font qu’il accepte différentes responsabilités :

1994-1998 : Directeur Artistique au Théâtre de Chalkis en Eubée et Metteur en scène.

1997-2001 : Président de l’Association des Enseignants de la Préfecture d’Eubée.

Il a mis en scène de plusieurs spectacles en Grèce et en France où il a vécu.

En effet, de 2001 à 2007 il arrive à Marseille en tant que professeur détaché de l’Education Nationale Grecque pour enseigner à l’Ecole Grecque de Marseille et au Collège et Lycée Thiers de Marseille. L’année d’après il enseigne à l’Ecole grecque de Lyon et au Collège Vendôme.

Depuis septembre 2009 et après un bref retour en Grèce il est nommé Maître d’Εnseignement de Grec Moderne à l’Université Libre de Bruxelles

Il prépare actuellement une thèse sur le sujet : Le mythe oedipien dans la deuxième  moitié du vingtième siècle : Théâtre, Littérature, Opéra, sous la direction de Madame Inês Oseki-Dépré à l’Université de Provence (Aix- Marseille I).

 

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Dialogues Éternels

2èmes Rencontres Européennes de Théâtre de Lyon & Rhône-Alpes

Europe & Cies

10 mai

Théâtre des Asphodèles à 19 h

Dialogues Éternels – Αιώνιοι Διάλογοι

Lecture (en grec et en français)

Performance jouée et dansée à partir des textes de Tassos Livaditis, Nikos Engonopoulos, Kostoula Mitropoulou, Zoi Karrélli

 La femme à l’homme :

«Je vais te raconter une histoire qui parle de l’amour et de la mort. N’aie pas peur, elle ne sera pas triste. Et toi, tu vas la mettre en musique. Tu as compris? » 

Avec : Costa-Daras, Makis Yalenios, Melina Faka, Ivi Ntali, Julien Quartier

En partenariat avec : Defkalion.

Les membres de DEFKALION bénéficient d’un tarif réduit de 8 euros

Infos/ Réservations : 09 75 49 40 38 • Mail : europeetcies@free.fr

http://europeetcies.over-blog.com

 

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