Le théâtre d’Ombre Grec par Yannis Kiourtsakis

Yannis Kiourtsakis
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 Notice Biographique

Essayiste et romancier, Yannis Kiourtsakis est né à Athènes en 1941. Après des études de droit à Paris où il a vécu une dizaine d’années, il s’est consacré à la littérature. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, notamment d’essais sur Séféris (prix Nobel de littérature 1963), le théâtre d’ombres grec, la tradition orale, le rire populaire et le carnaval, ainsi que d’une trilogie romanesque, dont le premier volet paraître en traduction française en janvier 2011 aux éditions Verdier.

L’ensemble de son œuvre peut être considéré comme une quête incessante de la Grèce et de l’Europe, de la culture traditionnelle et de la modernité et, plus profondément, de l’identité et de l’altérité, considérées dans leurs relations à la fois contradictoires et complémentaires.

 vendredi 22 octobre à 19h30

une conférence – soirée de lecture  autour de sa trilogie

“Le Même et l’Autre”
Entrée libre

 Conférence

Le théâtre d’ombre grec
« Karaghiozis » : spécificité et universalité de la création populaire

 

samedi 23 octobre à 16h30 à l’amphithéâtre du Musée Gadagne

Venu de Turquie, où il fleurissait dès le XVIème siècle, le théâtre d’ombres Karagöz (du nom de son personnage principal) a connu dans la Grèce de la fin de XIXème siècle un profond remaniement, grâce au travail des montreurs d’ombres locaux et de leur public, qui a fini par le transformer. Aussi est-il devenu une pièce maîtresse de la culture populaire de ce pays.

C’est précisément cette re-création qui explique tant la spécificité que l’universalité potentielle de ce théâtre – et de tout théâtre populaire – dans la mesure où celui-ci, étant essentiellement oral, confère à sa création un caractère nécessairement collectif, qui éclaire à la fois ce qui la distingue de la culture savante, son adaptation à un contexte local, chaque fois différent, et sa diffusion dans l’espace.

Par ailleurs, cette dualité se retrouve dans le langage comique de ces théâtres, lequel est lié (ainsi que l’a brillamment montré Mikhaïl Bakhtine) à la traduction multiséculaire et multinationale du carnaval, et qui fait de tous les héros populaires – notamment ceux des théâtres de marionnettes – des frères d’une même grande famille, mais dont chacun conserve évidemment les traits particuliers que lui imprime la culture nationale ou locale tans laquelle il s’enracine.

 

 

 

 

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