Technologies avancées au temps de la Grèce Antique: Automates et Inventions

Dans le cadre du                        5717 et des 25 ans d’EURINSA, en partenariat                        avec l’association DEFKALION, Eric Maurincomme,                        directeur de l’INSA Lyon a le plaisir de vous                        inviter à la soirée spéciale autour de                        l’exposition : Technologies avancées au temps de                        la Grèce Antique : Automates et Inventions de                        KONSTANTINOS KOTSANAS

 

 

Exposition exceptionnelle
Technologies avancées au temps de la Grèce Antique: Automates et Inventions
 
INSA de Lyon, Bibliothèque Marie Curie
31, avenue Jean Capelle, 69100 Villeurbanne
 
6-24 février 2017
accès libre et gratuite / 9h-22h lundi – vendredi / 9h-17h samedi
 
Dans le cadre des 20 ans de DEFKALION, Association Culturelle Franco-Hellénique, des 60 ans de l’INSA Lyon et des 25 ans de la filière EURINSA, l’INSA Lyon accueille du 6 au 24 février une exposition sur la technologie grecque antique, créée par l’ingénieur grec Konstantinos Kotsanas. Cet événement est le fruit de la collaboration entre DEFKALION, EURINSA, la Bibliothèque Marie-Curie, le Service Culturel des Humanités.
Konstantinos Kotsanas, a consacré sa vie à l’étude de la technologie grecque antique. Il expose plus de 300 œuvres au musée de la technologie grecque antique et au musée d’instruments de musique de Katakolon et de l’Ancienne Olympie dans le Péloponnèse.
Cette grande collection redonne vie aux inventions sous forme de modèles fonctionnels. Le visiteur découvrira que la technologie des anciens Grecs, un peu avant la fin du monde antique, était presque identique à la technologie moderne du début des premières inventions. Les vis et écrous, les roues dentées et les règles, les poulies et les courroies, les pignons et les chaînes, les pistons et les cylindres, les contrôleurs hydrauliques et les soupapes sont quelques-unes des inventions fondamentales des anciens Grecs qui constituent aujourd’hui le fondement de notre technologie moderne. Après plus d’un millénaire, l’humanité redécouvre l’importance du legs des inventeurs grecs !
Ces legs irremplaçables, constituent aujourd’hui le fondement de notre technologie moderne. Il a fallu plus d’un millénaire pour que l’humanité puisse re-découvrir cette remarquable technologie oubliée. La découverte de cette époque, permet de mesurer combien la civilisation technologique moderne occidentale doit aux inventions grecques.
Cette exposition permet de faire un bond entre la technologie antique et les formes actuelles d’utilisation poussant ainsi à réfléchir et à extrapoler aux formes que prendraient les inventions à l’avenir, enrichies par cette expérience intemporelle.
Autour de l’exposition, un jeu est proposé aux visiteurs qu’ils soient collégiens, lycéens, étudiants ou adultes.
 
Soirée spéciale le mercredi 15 février 2017:
18h00 : Visite commentée de l’exposition, Bibliothèque Marie Curie 
19h00 : Cocktail, Hall des Humanités 
20h30 : Concert du Grand Ensemble des Voix et musiques des Peuples d’Europe, Agora de la Rotonde 
 
 
Programme détaillé
 
18h00 : Accueil et Visite commentée de l’exposition 
Bibliothèque Marie Curie
31 Avenue Jean Capelle, 69100 Villeurbanne, arrêt T1 INSA-Albert Einstein
La visite sera animée par les étudiants, en présence de Konstantinos Kotsanas. 
 
19h00 : Cocktail
Hall du bâtiment les Humanités
1 rue des Humanités 69100 Villeurbanne
 
20h30 : Concert du Grand Ensemble des Voix et Musiques des Peuples d’Europe
Agora - Bâtiment la Rotonde 
20 avenue des Arts 69100 Villeurbanne
 
22 musiciens et chanteurs vous font découvrir la diversité des cultures traditionnelles européennes. Le Grand Ensemble des Voix et Musiques des Peuples d’Europe est composé de professeurs, doctorants et élèves de Musique-Etudes de l’INSA Lyon et de l’ensemble GAÏMALIS. Il offre régulièrement de beaux concerts à l’INSA Lyon. Cette soirée spéciale sera dédiée à la danse, avec la participation exceptionnelle de la troupe de danse Ot Izvora qui interprétera deux danses bulgares et une tarentelle italienne, et de la troupe de danse Harmonia qui interprétera deux danses grecques. Le public pourra se joindre aux danseurs.

La médécine grecque antique – Pr Jean-François SCHVED

Chers amis, Αγαπητοί μας φίλοι,

Nous avons le plaisir de vous inviter à notre prochaine manifestation culturelle:

DEFKALION 2012 10 13 CONFERENCE SCHVED

Le 13 octobre Jean-François SCHVED, français du coté de son père et grec de coté maternel nous parlera de la médecine grecque antique. Si la Médecine de la Grèce antique paraît dominée par la personnalité d’Hippocrate, l’apport à la médecine de la civilisation grecque antique ne se limite aux observations et descriptions de cet illustre praticien. Au VIIIème siècle av. JC, la civilisation grecque naissante avait été de deux groupes de civilisations: égyptienne et  ésopotamienne.
Chacune avait essayé d’apporter ses solutions aux souffrances et maladies diverses. La médecine grecque n’abandonnera jamais tout à fait les dieux et se placera sous la protection d’Esculape, médecin trop habile qui fit perdre trop de clientèle à Hadès, dieu des enfers et fut puni pour cela, avant de devenir un dieu de l’Olympe. Au début de l’ère romaine, une constatation s’impose: les Grecs n’avaient pas seulement introduit le rationnel dans la pratique médicale: ils avaient donné à la médecine un visage.

Jean-François SCHVED est Docteur en Médecine, Professeur des Universités (Université Montpellier I) et Chef de Service du Laboratoire Central d’Hématologie, CHU Montpellier. Il a publié plus de 150 articles dans des revues scientifiques internationales mais également des romans comme – La dernière gare. Berettyoujfalu ou la blessure des acacias, éditions l’Harmattan (Paris 2009) – Flux Sanguin, recueil de textes et réflexions sur la Médecine, éditions Glyphe (Paris 2011) – Moi et mon crabe, éditions l’Harmattan (Paris 2012).

Prix Turing : Joseph Sifakis

Argument :

L’informatique est une jeune discipline. Ses applications ont eu un impact considérable sur l’organisation des sociétés modernes. Des centaines de milliards de composants électroniques intégrant
du logiciel et du matériel sont utilisés pour assurer des services souvent critiques.
La présentation développera les points suivants :

Bref aperçu de l’évolution de l’informatique

Les limites de l’état de l’art actuel en ingénierie des systèmes informatiques

Les grands défis scientifiques et technologiques dans les années qui viennent

Relations de l’informatique avec d’autres disciplines

L’impact des technologies de l’information et de la communication sur nos sociétés

Biographie :

Joseph Sifakis est directeur de recherche de classe exceptionnelle au CNRS, au laboratoire VERIMAG à Grenoble, un laboratoire, dont il est le fondateur, et qui est de renommée internationale dans
le domaine des systèmes embarqués critiques.

Ingénieur électricien de l’Ecole Polytechnique d’Athènes et Docteur d’Etat en Informatique de l’Université de Grenoble, et médaillé d’argent du CNRS en 2001, vient de se voir décerner le Prix
Turing 2007, la plus haute distinction en Informatique, prix prestigieux considéré comme l’équivalent du prix Nobel de ce domaine. Joseph Sifakis, premier Français à obtenir ce prix depuis sa
création, en 1966, est récompensé – ainsi qu’une équipe américaine- pour avoir mis au point le « Model Checking », une technologie de vérification des systèmes complexes, performante et
fiable, aujourd’hui très largement utilisée dans les industries du logiciel et du matériel.

Les travaux innovants de Joseph Sifakis sont déterminants et ont conduit à la création de nouvelles logiques de spécification, à de nouveaux algorithmes de vérification et à des résultats
théoriques exceptionnels. Cette technologie est aujourd’hui utilisée dans l’industrie des circuits intégrés afin de concevoir des systèmes complexes dont on peut garantir la conformité aux
spécifications initiales. L’impact industriel du Model Checking devrait être encore plus significatif dans les années à venir notamment en ce qui concerne la vérification des processeurs
et des systèmes critiques embarqués.

 Joseph Sifakis, qui a activement travaillé pour le transfert des résultats de la
recherche vers des partenaires industriels, est le coordinateur scientifique du réseau d’excellence européen « ARTIST2 Embedded Systems Design » qui coordonne la recherche de 35 équipes
européennes afin de développer des résultats théoriques et pratiques pour la conception de systèmes embarqués performants et robustes…

Accès

Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences humaines
15, Parvis René Descartes
BP 7000
69342 Lyon cedex 07
TEL: 04.37.37.60.00

L’Ecole normale supérieure Lettres et Sciences humaines se trouve dans le quartier de Gerland, 7 ème arrondissement de Lyon, près du pont Pasteur, sur la rive gauche du Rhône. Elle se situe à
l’angle de l’avenue Jean Jaurès et de l’avenue Debourg.

  • Depuis la station de métro Jean Macé : prendre la ligne B direction Stade de Gerland, jusqu’à la station Debourg.

 

 

 

Sciences: Cosmos une sculpture sombre ? par Stavros Katsanevas

Chers amis,

Nous nous sommes séparés pour l’été, avec des mélodies plein la tête et de nombreux livres à découvrir!

Aujourd’hui, à l’heure de la création scientifique européenne de l’accélérateur à particules, nous commençons nos
rencontres culturelles de la rentrée avec une conférence scientifique grand public :
 

le samedi 11 octobre à 17h sur le thème: 

« Cosmos une sculpture sombre ? »

le Pr. Stavros Katsanevas, universitaire, chercheur et ami de notre association nous promet un moment extraordinaire !

 
« Le cosmos  une sculpture sombre ?»

En ce début du XXIe siècle on a fait des énormes progrès dans le domaine de la cosmologie; on connait la géométrie de l’Univers, son âge  et plusieurs autres de ses paramètres. Pourtant sa microphysique continue à nous échapper ; on sait par exemple que la matière visible, la matière dont on est faits, ne constitue que le 5% de la densité de l’Univers, le reste étant occupé, selon certaines théories,  par ce qu’on appelle matière et énergie sombre ou noire. Pour comprendre la formation des structures de l’Univers, galaxies ou étoiles, pour  comprendre comment les formes ont été sculptés, on doit supposer l’existence de ces états de matière et énergie encore inconnues. On sait, par ailleurs, que plusieurs phénomènes violents dans ce même Univers, morts d’étoiles ou leurs fusion, en éjectant la matière à des distances astronomiques, mélangent les échelles et contribuent au processus de  formation  des structures.  La science interdisciplinaire qui étudie ce coté « sombre et violent » de l’Univers,  à la frontière de l’Astrophysique, de  la Physique des Particules et de la Cosmologie est appelée  « Physique des Astroparticules ».  Dans cette présentation, après un bref rappel des idées cosmologiques de l’antiquité et de l’époque classique, dont les idées modernes ne sont que la suite conceptuelle, je tenterai d’expliquer les idées théoriques qui forment le noyau de l’Astroparticule ainsi que les observatoires de nouveau type mis en place pour tenter à élucider ses énigmes.

Stavros Katsanevas est né à Athènes où il a obtenu son Doctorat en Physique. Il a enseigné en tant que Maître de conférences puis Professeur d’Université à Athènes puis à Lyon. Il a travaillé à Chicago au Laboratoire National de l’accélérateur «Fermi», à Genève au CERN et à l’université de Lyon. Il est actuellement Professeur à Paris, à l’Université Paris 7 (Denis Diderot) et en détachement au CNRS en tant que Directeur adjoint Scientifique à l’Institut National de Physique Nucléaire (IN2P3), responsable
pour l’astroparticule et le neutrino. Il est Directeur du programme interdisciplinaire du CNRS «Ast
roparticule». Depuis 2006, il est coordinateur du programme européen ASPERA “Astroparticle Physics European Research Area network», réseau financé par l’Union Européenne pour la coordination des 17 agences européennes responsables des programmes de l’Astroparticule.
Il est aussi un des « Principal Investigators» de l’Institut pour les Mathématiques et la Physique de l’Univers Tokyo. Il a à son actif plus de 300 publications scientifiques, des multiples contributions à des congrès internationaux, conférence
s et présentations vulgarisées dans des écoles en Europe. Il est intéressé par les relations entre l’art et la science et a publié plusieurs essais à l’occasion d’expositions artistiques dans des musées. Enfin, il a été membre du CA de « Defkalion » de 1997 jusqu’au 2002.