
Les sciences


Webinaire le 27 nov. 2020: Nikos Prantzos, Perspectives de l’homme dans le système solaire
Technologies avancées au temps de la Grèce Antique: Automates et Inventions
La médécine grecque antique – Pr Jean-François SCHVED
Chers amis, Αγαπητοί μας φίλοι,
Nous avons le plaisir de vous inviter à notre prochaine manifestation culturelle:
Le 13 octobre Jean-François SCHVED, français du coté de son père et grec de coté maternel nous parlera de la médecine grecque antique. Si la Médecine de la Grèce antique paraît dominée par la personnalité d’Hippocrate, l’apport à la médecine de la civilisation grecque antique ne se limite aux observations et descriptions de cet illustre praticien. Au VIIIème siècle av. JC, la civilisation grecque naissante avait été de deux groupes de civilisations: égyptienne et ésopotamienne.
Chacune avait essayé d’apporter ses solutions aux souffrances et maladies diverses. La médecine grecque n’abandonnera jamais tout à fait les dieux et se placera sous la protection d’Esculape, médecin trop habile qui fit perdre trop de clientèle à Hadès, dieu des enfers et fut puni pour cela, avant de devenir un dieu de l’Olympe. Au début de l’ère romaine, une constatation s’impose: les Grecs n’avaient pas seulement introduit le rationnel dans la pratique médicale: ils avaient donné à la médecine un visage.
Jean-François SCHVED est Docteur en Médecine, Professeur des Universités (Université Montpellier I) et Chef de Service du Laboratoire Central d’Hématologie, CHU Montpellier. Il a publié plus de 150 articles dans des revues scientifiques internationales mais également des romans comme – La dernière gare. Berettyoujfalu ou la blessure des acacias, éditions l’Harmattan (Paris 2009) – Flux Sanguin, recueil de textes et réflexions sur la Médecine, éditions Glyphe (Paris 2011) – Moi et mon crabe, éditions l’Harmattan (Paris 2012).
Prix Turing : Joseph Sifakis
Argument :
L’informatique est une jeune discipline. Ses applications ont eu un impact considérable sur l’organisation des sociétés modernes. Des centaines de milliards de composants électroniques intégrant
du logiciel et du matériel sont utilisés pour assurer des services souvent critiques.
La présentation développera les points suivants :
Bref aperçu de l’évolution de l’informatique
Les limites de l’état de l’art actuel en ingénierie des systèmes informatiques
Les grands défis scientifiques et technologiques dans les années qui viennent
Relations de l’informatique avec d’autres disciplines
L’impact des technologies de l’information et de la communication sur nos sociétés
Biographie :
Joseph Sifakis est directeur de recherche de classe exceptionnelle au CNRS, au laboratoire VERIMAG à Grenoble, un laboratoire, dont il est le fondateur, et qui est de renommée internationale dans
le domaine des systèmes embarqués critiques.
Ingénieur électricien de l’Ecole Polytechnique d’Athènes et Docteur d’Etat en Informatique de l’Université de Grenoble, et médaillé d’argent du CNRS en 2001, vient de se voir décerner le Prix
Turing 2007, la plus haute distinction en Informatique, prix prestigieux considéré comme l’équivalent du prix Nobel de ce domaine. Joseph Sifakis, premier Français à obtenir ce prix depuis sa
création, en 1966, est récompensé – ainsi qu’une équipe américaine- pour avoir mis au point le « Model Checking », une technologie de vérification des systèmes complexes, performante et
fiable, aujourd’hui très largement utilisée dans les industries du logiciel et du matériel.
Les travaux innovants de Joseph Sifakis sont déterminants et ont conduit à la création de nouvelles logiques de spécification, à de nouveaux algorithmes de vérification et à des résultats
théoriques exceptionnels. Cette technologie est aujourd’hui utilisée dans l’industrie des circuits intégrés afin de concevoir des systèmes complexes dont on peut garantir la conformité aux
spécifications initiales. L’impact industriel du Model Checking devrait être encore plus significatif dans les années à venir notamment en ce qui concerne la vérification des processeurs
et des systèmes critiques embarqués.
Joseph Sifakis, qui a activement travaillé pour le transfert des résultats de la
recherche vers des partenaires industriels, est le coordinateur scientifique du réseau d’excellence européen « ARTIST2 Embedded Systems Design » qui coordonne la recherche de 35 équipes
européennes afin de développer des résultats théoriques et pratiques pour la conception de systèmes embarqués performants et robustes…
Accès
Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences humaines
15, Parvis René Descartes
BP 7000
69342 Lyon cedex 07
TEL: 04.37.37.60.00
L’Ecole normale supérieure Lettres et Sciences humaines se trouve dans le quartier de Gerland, 7 ème arrondissement de Lyon, près du pont Pasteur, sur la rive gauche du Rhône. Elle se situe à
l’angle de l’avenue Jean Jaurès et de l’avenue Debourg.
- Depuis la station de métro Jean Macé : prendre la ligne B direction Stade de Gerland, jusqu’à la station Debourg.
Sciences: Cosmos une sculpture sombre ? par Stavros Katsanevas
Chers amis,
Nous nous sommes séparés pour l’été, avec des mélodies plein la tête et de nombreux livres à découvrir!
Aujourd’hui, à l’heure de la création scientifique européenne de l’accélérateur à particules, nous commençons nos
rencontres culturelles de la rentrée avec une conférence scientifique grand public :
le samedi 11 octobre à 17h sur le thème:
« Cosmos une sculpture sombre ? »
le Pr. Stavros Katsanevas, universitaire, chercheur et ami de notre association nous promet un moment extraordinaire !
« Le cosmos une sculpture sombre ?»
En ce début du XXIe siècle on a fait des énormes progrès dans le domaine de la cosmologie; on connait la géométrie de l’Univers, son âge et plusieurs autres de ses paramètres. Pourtant sa microphysique continue à nous échapper ; on sait par exemple que la matière visible, la matière dont on est faits, ne constitue que le 5% de la densité de l’Univers, le reste étant occupé, selon certaines théories, par ce qu’on appelle matière et énergie sombre ou noire. Pour comprendre la formation des structures de l’Univers, galaxies ou étoiles, pour comprendre comment les formes ont été sculptés, on doit supposer l’existence de ces états de matière et énergie encore inconnues. On sait, par ailleurs, que plusieurs phénomènes violents dans ce même Univers, morts d’étoiles ou leurs fusion, en éjectant la matière à des distances astronomiques, mélangent les échelles et contribuent au processus de formation des structures. La science interdisciplinaire qui étudie ce coté « sombre et violent » de l’Univers, à la frontière de l’Astrophysique, de la Physique des Particules et de la Cosmologie est appelée « Physique des Astroparticules ». Dans cette présentation, après un bref rappel des idées cosmologiques de l’antiquité et de l’époque classique, dont les idées modernes ne sont que la suite conceptuelle, je tenterai d’expliquer les idées théoriques qui forment le noyau de l’Astroparticule ainsi que les observatoires de nouveau type mis en place pour tenter à élucider ses énigmes.
Stavros Katsanevas est né à Athènes où il a obtenu son Doctorat en Physique. Il a enseigné en tant que Maître de conférences puis Professeur d’Université à Athènes puis à Lyon. Il a travaillé à Chicago au Laboratoire National de l’accélérateur «Fermi», à Genève au CERN et à l’université de Lyon. Il est actuellement Professeur à Paris, à l’Université Paris 7 (Denis Diderot) et en détachement au CNRS en tant que Directeur adjoint Scientifique à l’Institut National de Physique Nucléaire (IN2P3), responsable
pour l’astroparticule et le neutrino. Il est Directeur du programme interdisciplinaire du CNRS «Astroparticule». Depuis 2006, il est coordinateur du programme européen ASPERA “Astroparticle Physics European Research Area network», réseau financé par l’Union Européenne pour la coordination des 17 agences européennes responsables des programmes de l’Astroparticule.
Il est aussi un des « Principal Investigators» de l’Institut pour les Mathématiques et la Physique de l’Univers Tokyo. Il a à son actif plus de 300 publications scientifiques, des multiples contributions à des congrès internationaux, conférences et présentations vulgarisées dans des écoles en Europe. Il est intéressé par les relations entre l’art et la science et a publié plusieurs essais à l’occasion d’expositions artistiques dans des musées. Enfin, il a été membre du CA de « Defkalion » de 1997 jusqu’au 2002.