Théâtre d’Ombres Grec: Athos Danellis

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Athos Danellis est originaire de Crète. Très tôt, il a aimé et connu Karaghiozis grâce à des maîtres de cet art. Il s’est vite mis à jouer et à étudier le Théâtre d’Ombres. Il a fait des études de journalisme en Angleterre. Il a collaboré en Grèce avec ERA, les radios libres et la presse écrite. Il a présenté une série d’émissions ayant pour thème le théâtre,  grec et international. Il a participé à des productions théâtrales, cinématographiques et télévisées. Avec la Troupe Athénienne d’Ombres, il a participé à plusieurs festivals en Grèce et à l’étranger (Etats-Unis, Angleterre, Allemagne, Espagne).

 En 1998, il a fondé les Archives du Théâtre d’Ombres Grec dont les buts sont la restauration et la valorisation des textes théâtraux et des éléments historiques de Karaghiozis. Il est un des montreurs d’ombres qui conservent,  depuis 1990, une présence permanente avec des représentations pour le public adulte. Il monte  des pièces oubliées du répertoire ainsi que ses propres créations, gardant ainsi vivante cette importante tradition populaire théâtrale.

 Il enseigne en Grèce et à l’étranger l’art du Théâtre d’Ombres (histoire, théorie et imitation, le rôle de la musique, la fabrication et la peinture de la figure et du décor). Depuis 2007, il est « collaborateur permanent du Théâtre National Grec » où il présente des pièces traditionnelles du Théâtre d’Ombres. Il est vice-président du Syndicat Panhellénique du Théâtre d’Ombres et membre du Conseil d’Administration  du Musée du Théâtre d’Ombre de la Mairie de Zografou.

L’arbre hanté mercredi 27 octobre à
15h
 à l’amphithéâtre du Musée Gadagne

C’est la veille du grand marché. Des centaines de visiteurs arrivent à la ville. Ils sont tous bouleversés par un événement inattendu : sur le grand arbre de la place habite une créature qui poursuit les passants et les fait disparaître ou les transforme en animaux. Ainsi le Préfet décide d’interdire la circulation. Karaghiozis qui habite en face se trouve mêlé dans cette histoire complexe et tente d’aider ses copains. Il s’agit d’une des pièces  les  plus traditionnelles  du répertoire du Théâtre d’Ombres Grec.

Le serpent maudit  jeudi 28 octobre à 15h à l’amphithéâtre du Musée Gadagne

Un dragon-serpent, qui boit le sang, habite dans une grotte près de la citerne centrale de la ville. Les habitants on soif et faim car les cultures dépérissent du fait de la sécheresse.  Le Préfet déclare que celui qui tuera le monstre aura une grande récompense, des honneurs et prendra pour époux sa fille unique. Karaghiozis tente d’aider les braves qui arrivent pour soumettre le serpent maudit. Il s’agit de la pièce la plus ancienne du Théâtre d’Ombre grec.

Le théâtre d’Ombre Grec par Yannis Kiourtsakis

Yannis Kiourtsakis
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 Notice Biographique

Essayiste et romancier, Yannis Kiourtsakis est né à Athènes en 1941. Après des études de droit à Paris où il a vécu une dizaine d’années, il s’est consacré à la littérature. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, notamment d’essais sur Séféris (prix Nobel de littérature 1963), le théâtre d’ombres grec, la tradition orale, le rire populaire et le carnaval, ainsi que d’une trilogie romanesque, dont le premier volet paraître en traduction française en janvier 2011 aux éditions Verdier.

L’ensemble de son œuvre peut être considéré comme une quête incessante de la Grèce et de l’Europe, de la culture traditionnelle et de la modernité et, plus profondément, de l’identité et de l’altérité, considérées dans leurs relations à la fois contradictoires et complémentaires.

 vendredi 22 octobre à 19h30

une conférence – soirée de lecture  autour de sa trilogie

“Le Même et l’Autre”
Entrée libre

 Conférence

Le théâtre d’ombre grec
« Karaghiozis » : spécificité et universalité de la création populaire

 

samedi 23 octobre à 16h30 à l’amphithéâtre du Musée Gadagne

Venu de Turquie, où il fleurissait dès le XVIème siècle, le théâtre d’ombres Karagöz (du nom de son personnage principal) a connu dans la Grèce de la fin de XIXème siècle un profond remaniement, grâce au travail des montreurs d’ombres locaux et de leur public, qui a fini par le transformer. Aussi est-il devenu une pièce maîtresse de la culture populaire de ce pays.

C’est précisément cette re-création qui explique tant la spécificité que l’universalité potentielle de ce théâtre – et de tout théâtre populaire – dans la mesure où celui-ci, étant essentiellement oral, confère à sa création un caractère nécessairement collectif, qui éclaire à la fois ce qui la distingue de la culture savante, son adaptation à un contexte local, chaque fois différent, et sa diffusion dans l’espace.

Par ailleurs, cette dualité se retrouve dans le langage comique de ces théâtres, lequel est lié (ainsi que l’a brillamment montré Mikhaïl Bakhtine) à la traduction multiséculaire et multinationale du carnaval, et qui fait de tous les héros populaires – notamment ceux des théâtres de marionnettes – des frères d’une même grande famille, mais dont chacun conserve évidemment les traits particuliers que lui imprime la culture nationale ou locale tans laquelle il s’enracine.

Semaine du Théâtre d’Ombres Grec

Chers amis,

C’est avec grand plaisir que nous vous invitons à participer à nos manifestations culturelles d’automne 2010.

 

 Nous vous attendons tous à chacune de ces manifestations! Nous comptons aussi sur  vous pour communiquer ces événements exceptionnels dans  votre entourage.    

Nous commençons par une rencontre littéraire :

le vendredi 22 octobre à 19h30, avec l’écrivain Yannis Kiourtsakis :
une conférence – soirée de lecture  autour de sa trilogie

“Le Même et l’Autre”

à l’Ecole de Psychologues Praticiens

71 rue Molière 69003 Lyon

Entrée libre

Ensuite DEFKALION et le MUSEE GADAGNE  coorganisent :

du samedi 23 au jeudi 28 octobre
 au Musée Gadagne  la semaine du Théâtre d’Ombres Grec avec :

         une conférence par Yannis Kiourtsakis cette fois sur le thème :

Le théâtre d’ombre grec
« Karaghiozis » : spécificité et universalité de la création populaire

 

le samedi 23 octobre à 16h30 

à l’amphithéâtre du Musée Gadagne

Entrée libre

         deux représentations de Théâtre d’Ombres Grec par Athos Danellis qui viendra de Grèce, à l’amphithéâtre du Musée Gadagne

 

·       
le mercredi 27 octobre à 15h : L’arbre hanté”

·       
le jeudi 28 octobre à 15h: Le serpent maudit”

                              

Durée des spectacles 45min
Réservation nécessaire des places au :
04 37 23 60 45

Tarifs : adultes 10 et enfants 8 euros

 

         un atelier de marionnettes (fabrication de karaghiozis)

pour des enfants à partir de  6ans

mercredi 27 octobre de 14h à 16h

Eleni de Yiannis Ritsos avec Vassilis Papavassiliou

L’ ébauche de cette représentation  s’est construite lors d’une soirée théâtrale intitulée « Monsieur Yiannis Ritsos » qui a eu lieu à Pnyka dans le cadre du Festival d’Athènes en 1999.

C’est alors,  qu’à travers l’anthologie de son œuvre, plusieurs lectures ont tenté de tracer un profil scénique du poète. Une grande partie d’ «  ELENI » était déjà dans cette composition de lectures théâtralisées.

Il ne s’agissait pas d’une représentation « vraie » même si en termes de « vraie représentation » il n’y a que Dionysos qui  peut en juger.

Ce qui est certain en tous cas, c’est que ce soir là,  l’occasion a été saisie d’approfondir la réflexion autour du poète et de mettre en valeur plus précisément le caractère, la tonalité et la perspicacité de ses textes théâtraux.

Puis c’est en 2001 que la représentation voit le jour grâce à une coproduction entre l’Université d’Athènes, ET1 la Chane Nationale Grecque et les Théâtres Municipaux d’Agrinio et de Larissa.

Le théâtre de Ritsos est un théâtre de langue et d’idées.

La passion humaine, qu’elle concerne l’âme féminine ou masculine, s’éclaire tendrement et en même temps implacablement, comme l’objet d’un violent conflit de forces qui portent les beaux noms de Désir, Gloire, Beauté et tissent la toile de notre Destin.

Dans les monologues de Ritsos, la passion ne s’expose pas comme un vécu direct, mais comme une rétrospective dont le véhicule est la langue. Et  de plus : la langue et ses jeux sont la seule identité de ces héros.

Les noms de  Aias, Orestis, Eleni ….ne balisent pas des existences individuelles mais des nœuds du Mythe ; autrement dit de la force invincible de l’ Impersonnel qui tisse et détisse la petite vie de chacun de nous.

Que faisait d’autre d’ailleurs la tragédie antique ?

Aujourd’hui à l’occasion du centenaire de Yiannis Ritsos nous poursuivons nos efforts avec l’espoir qu’ainsi nous contribuons à la redécouverte de son œuvre, du moins théâtrale ; d’ailleurs, ceci vaut pour nous pour l’intégralité de son œuvre qui reste une source de questionnements toujours ouverte.

Vassilis Papavassiliou

Vassilis Papavassiliou

Est né à Thessalonique en 1949. Il a étudié jusqu’en 1974 à l’Ecole d’Art Dramatique du « Theatro Technis » (Théâtre d’Art) dirigé par un des plus grands metteurs en scène  Charles Koun. En tant que comédien, il a collaboré avec la troupe de ce théâtre pendant sept ans avec les metteurs en scène suivants : Charles Koun, Yiorgos Lazanis, Mimis Kougioumtzis.

En 1982, Il fut cofondateur de la compagnie théâtrale « La scène » et de 1986 à 1990 il est  fondateur et inspirateur de l’organisme théâtral « Epoque ».

De 1984 à 1985 il fut directeur artistique du Théâtre Municipal des Serres (Macédoine) et du Théâtre National de la Grèce du Nord de 1994 à 1998.

Parmi ses mises en scène :

« La cruche cassée » de Heinrich Von Kleist, avec Lefteris Vogiatzis

« La nouvelle maison » de Carlo Goldoni,

« Foi, Amour, Espérance » de Ödön Von Horvath,

« L’habilleur » de Roland Harwood,  « Été » de Edward Bond, « Diamants et blues » de Loula Anagnostaki,

« La cagnotte » d’Eugène Labiche, « Babylone » de Dimitris Vyzantios, « L’ami véritable » et « Une des dernières soirées de carnaval » de Carlo Goldoni, « Ajax » et « Œdipe roi » de Sophocle, « Eleni » de Yannis Ritsos, « La fausse suivante » de Marivaux,

« Si une nuit d’hiver » De Filippo et Pirandello… » (adaptation de l’œuvre d’Eduardo de Filippo « Homme et galant homme »), « Iphigénie en Tauride » de Johann W. Goethe. 

 « La poésie n’a jamais le dernier mot

Le premier, toujours »

Yannis Rítsos (1909-1990), poète grec

Biographie

Né à Monemvassia en Laconie, cadet d’une famille de grands propriétaires terriens, il est imprégné par ce “rocher” natal, lourd de souvenirs historiques. Sa famille bientôt ravagée (ruine économique, mort de la mère et du frère aîné, folie du père et de la sœur) et la maladie personnelle (séjours en sanatorium) marquent sa vie et obsèdent son œuvre. Prolétarisé, précarisé – il survit en calligraphiant des actes juridiques à l’Ordre des avocats et en participant à des spectacles de danse classique -, il adhère au Parti Communiste grec à la fin des années 20. Cet engagement lui vaudra de connaître les camps de « rééducation nationale » après la guerre civile qui déchire le pays au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Mais Rítsos va encore partager avec sa génération de nouvelles épreuves lorsqu’il est à nouveau arrêté lors du putsch des Colonels, en avril 1967, et déporté aux îles de Yaros puis de Leros. C’est à cette époque que sa renommée s’étend au delà de son pays, notamment en France sous l’impulsion d’Aragon qui le salue comme « le plus grand poète vivant » et mène campagne pour sa libération. À la chute des Colonels en 1974, Rítsos acquiert, avec la liberté, un statut hugolien de « poète national ».

Son œuvre, jusque là de facture assez classique, s’ouvre à des influences nouvelles et se rapproche par certains aspects du surréalisme. En Grèce, elle rencontre un vaste écho populaire avec plusieurs de ses poèmes mis en musique par Théodorakis. Si Rítsos reste fidèle au parti communiste d’obédience soviétique, à la différence de la plupart des intellectuels grecs qui se tournent vers un “eurocommunisme” dénonçant l’intervention en Tchécoslovaquie, il n’en poursuit pas moins une œuvre peu conforme à ce que son public pouvait en attendre et qui reste hantée par la tragédie familiale originelle : il revisite les grands mythes antiques au moyen de ses souvenirs de Monemvassia en publiant une série de monologues dramatiques centrés sur les personnages d’Oreste, de Phèdre, d’Hélène, de Philoctète, etc.

En marge de ces recueils importants, Rítsos multiplie les séries de très courts poèmes qui mêlent humour, visions cauchemardesques et notations d’un quotidien sacralisé. Il meurt alors que s’effondre, dans les pays socialistes, le rêve pour lequel il a lutté et souffert pendant tant d’années. Son ancienne gloire “militante” va alors compromettre sa gloire littéraire et entraîner son œuvre, à l’étranger du moins, dans un discrédit dont elle mériterait amplement de sortir.

Bibliographie :

  • Tracteurs (1934)
  • Épitaphe (1936)
  • Grécité (1945-1947)
  • Symphonie du printemps (1938), mis en musique par Mikis Théodorakis en 1966
  • Vieille mazurka au rythme de la pluie (1942)
  • Les voisinages du monde (1949-1951)
  • La sonate du clair de lune (1956)
  • La maison morte (1959-1962)
  • Oreste (1962-1966)
  • Dix huit chansons de la patrie amère (Leros, septembre 1968), mis en musique par Mikis Théodorakis
  • Pierres Répétitions Barreaux (1968-1969)
  • Chant de victoire (1977-1983)
  • Les négatifs du silence (Samos, 1987)
  • Tard, très tard dans la nuit (Athènes, 1987-1989)

Yiorgos Yiannakakos est né à Keratsini au Pirée en 1967. Il a terminé  ses études de théâtre à l’Ecole d’art dramatique « Veaki » d’Athènes en 1989 en parallèle à des études de kinésithérapeute.

Il a collaboré avec le Théâtre National, le Théâtre National de la Grèce du Nord, le Théâtre d’Art « Charles Koun », le Théâtre Municipal de Kozani, le Théâtre du Nouveau Monde, le Théâtre de Metaxourgio. Il a joué dans plusieurs  pièces du répertoire grec et international en travaillant avec les metteurs en scène suivants : A. Voutsinas, St. Ntoufexis, D.Chronopoulou, M. Kouyoumdzis,V.Papavassiliou, Rania Oikonomidou, M. Mastoraki, A. Staikos, Rania Papadimitriou, N.Sakalidis, K, Damati, D. Exarchos, V. Théodoropoulos, S. Tsakiris, Niketi Kountouri, V. Mavrogeorgiou  et d’autres.

Ioannis Katsanos,  a fait ses études de Lettres à l’Université de Crète en Grèce (section Etudes du Moyen-Age et Contemporaines). Durant cette période il a suivi un cours de Civilisation française à la Sorbonne ainsi que des études à l’ Ecole cinématographique  « L.Stavrakos » à Athènes (à la section des  metteurs en scène (1983-1984). Ensuite, il a travaillé pendant quinze ans à Chalkis en tant que professeur de lettres modernes dans l’enseignement secondaire. Il a aussi travaillé, un an en tant qu’enseignant détaché aux Archives Nationales de Grèce pour le département de la Préfecture d’Eubée. Et puis sa passion pour le théâtre et son engagement pour l’enseignement font qu’il accepte différentes responsabilités :

1994-1998 : Directeur Artistique au Théâtre de Chalkis en Eubée et Metteur en scène.

1997-2001 : Président de l’Association des Enseignants de la Préfecture d’Eubée.

Il a mis en scène de plusieurs spectacles en Grèce et en France où il a vécu.

En effet, de 2001 à 2007 il arrive à Marseille en tant que professeur détaché de l’Education Nationale Grecque pour enseigner à l’Ecole Grecque de Marseille et au Collège et Lycée Thiers de Marseille. L’année d’après il enseigne à l’Ecole grecque de Lyon et au Collège Vendôme.

Depuis septembre 2009 et après un bref retour en Grèce il est nommé Maître d’Εnseignement de Grec Moderne à l’Université Libre de Bruxelles

Il prépare actuellement une thèse sur le sujet : Le mythe oedipien dans la deuxième  moitié du vingtième siècle : Théâtre, Littérature, Opéra, sous la direction de Madame Inês Oseki-Dépré à l’Université de Provence (Aix- Marseille I).

Cinéma : Petit Crime

Dimanche 13 décembre à 17h00 Le Cinéma Opéra

PETIT CRIME de Christos Georgiou

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2008 / 35mm / couleur / 84 min

Prix : Worldfest-Houston International
Film Festival 2009: Remi d’argent

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Une île belle mais rude de la Mer d’Égée. Leonidas, un jeune policier frustré posté sur l’île à sa sortie de l’Académie de Police préférerait de loin vivre dans une grande ville trépidante plutôt que d’être coincé sur une île endormie. La découverte du corps de Zacharias vient rompre sa routine. Chacun sur l’île a sa propre version de la mort de Zacharias et par son enquête peu orthodoxe, Leonidas apprend à les connaître, à les aimer, à faire corps avec l’île et grâce à tout cela à résoudre le mystère de la mort de Zacharias.

http://www.cinemed.tm.fr/cgi-bin/film/film.cgi?id=10086&festi=54&uk=&mod=prog&lemenu=2

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Titre original : Μικρό έγκλημα

Acteurs : Aris Servetalis, Viki Papadopoulou, Antonis Katsaris, Rania Ekonomidou, Vangélio Andreadaki, Erricos Litsis, Panayiotis Benekos

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directeur de la photo: Yorgos Giannelis
montage: Isabel Meier
production: Twenty Twenty Vision, Lychnari Productions, Bad Movies Productions, ZDF/ARTE, ΣΕΚΙΝ, ERT SA Hellenic Broadcasting Corp.
soutien: Medienboard Berlin Bradenburg, Cypriot Advisory Film Committee, Greek Film Center, Deutsche Filmförderfonds (DFFF), Eurimages
distributeurs: Audio Visual Enterprises S.A. , Neue Visionen (DE), Polyfilm (AT)

Cinéma: Panayiotopoulos, Athènes-Istanbul

Athènes-Istanbul

Nikos Panayiotopoulos

Grèce – 2008 – 103 min – 35 mm – couleur

Vendredi 11 décembre à 20h30 – Le Cinéma Opéra

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Divorcé de sa femme depuis peu de temps, un avocat dépressif entreprend, en voiture, un voyage d’Athènes à Thessalonique. C’est là que vit son père, gravement malade. Cette expédition et la quête existentielle du protagoniste ne s’arrêtent pas à la frontière grecque. Une rencontre avec une jeune femme l’amène plus loin… et aussi à se questionner sur le sens de la vie, la mort, et le temps qui passe…

http://www.festival-larochelle.org/festival-2009/film/athens-istanbul

Nikos Panayotopoulos est un scénariste et réalisateur grec né à Athènes en 1942.

Il fut d’abord directeur de la photographie pour les plus grands réalisateurs grecs : Adokyrou, Pandelis Voulgaris, Nikos Pertakis ou Alexis Damianos.

Il commença par réaliser des publicités.

Filmographie

Comme scénariste

Comme réalisateur

Festival du Cinéma Grec Contemporain 2009 – Programme

Vendredi 11 décembre à 20h30 – Le Cinéma Opéra

ATHENES – ISTANBUL de Nikos Panayotopoulos             

2008 / 35mm / couleur / 103 min

Titre original : Αθήνα – Κωνσταντινούπλη

Acteurs : Leftéris Voyadzis, Alexia Kaltsiki, Dimitris Poulikakos, Stergios Ioannou, Erricos Litsis

Athènes-Istanbul, c’est le parcours effectué, au gré du hasard, par le héros du film, Andréas, avocat. Récemment divorcé, après de longues années de vie commune, il entreprend un voyage en voiture, sans but précis, sinon d’échapper à la dépression. Toutefois, il se donne Salonique comme destination, sous couleur de rendre visite à son vieux père grabataire. Des événements, surgis au fil du voyage, lui feront vivre un aventure qui, après maintes haltes et force détours, se terminera à Istanbul. 

Samedi 12 décembre à 20h30 – Le Cinéma Opéra       En présence du réalisateur

TROIS MOMENTS de Petros Sevastikoglou

2008 / 35mm / couleur / 80 min

Titre original : Τρεις στιγμές

Acteurs : Roula Pateraki, George Dialegmenos, Evgenia Dimitropoulou, Antonis Karistinos, Dimitra
Larentzaki, Hristos Nikolaou

 

Tous les vingt ans, une comète passe, traçant un sentier lumineux à la surface d’un lac. Ceux qui s’aiment d’un amour authentique sont capables de suivre le chemin en marchant sur l’eau du lac. Trois couples vont relever le défi. L’amour à trois moments différents et dans trois âges de la vie, dans trois face-à-face. 

Dimanche 13 décembre à 17h00 – Le Cinéma Opéra 

PETIT CRIME de Christos Georgiou

2008 / 35mm / couleur / 84 min

Prix : Worldfest-Houston International Film Festival 2009: Remi d’argent

Titre original : Μικρό έγκλημα

Acteurs : Aris Servetalis, Viki Papadopoulou, Antonis Katsaris, Rania Ekonomidou,

Vangélio Andreadaki, Erricos Litsis, Panayiotis Benekos 

Léonidas, un jeune flic, qui vient d’être muté sur une île sublime, perdue dans la mer Égée, n’a d’autres obligations professionnelles que de planter des panneaux “Nudisme interdit” sur les plages désertes de l’île, jusqu’au jour où il découvre le cadavre du vieux Zacharias, au fond d’un ravin. Apparemment, c’est un accident, mais Léonidas, qui se fie à son instinct, est méfiant. L’enquête commence. 

Lundi 14 décembre à 20h30 – Cinéma Comoedia

ÉDUART de Angeliki Antoniou

2006 / 35mm / couleur / 105 min  

Prix : Festival international du Film de Thessalonique: prix FIPRESCI; Prix nationaux de qualité 2006:
meilleur long métrage; prix de la mise en scène, du scénario, des décors, des costumes, de la musique, du son, du montage et du maquillage; Festival du Cinéma Méditerranéen, Montpellier 2007:
Antigone d’or
et prix jeune public du CMCAS; Pasadena, The Method Film Festival Independent
2008 (USA): mention spéciale pour l’ensemble des acteurs; Houston International Film Festival 2008: Remi
d’argent; Los Angeles, Greek Film Festival 2008: meilleur film, meilleure mise en scène.

Titre original : Έντουαρντ

Acteurs : Eshref Durmishi, André Hennicke, Ndriçim Xhepa, Ermela Teli  

Éduart, jeune émigré clandestin, commet un crime, la nuit, à Athènes. Il regagne son pays, l’ Albanie où, recherché pour des vols, il est jugé et écroué. Au cours d’une violente rixe avec des codétenus, il est grièvement blessé et transféré à l’hôpital de la prison où il sera soigné par un mystérieux médecin allemand, Kristoff Hermann. Remis sur pied, il décide de travailler à ses côtés comme assistant. Côtoyer Kristoff l’amène à réfléchir sur son acte et le sens de la vie. L’Albanie sombre dans le chaos, les détenus s’échappent des prisons. Éduart est au comble du désespoir en voyant son ami Kristoff mortellement blessé. Il n’a pas eu le temps d’avouer son horrible et insupportable secret. En son âme et conscience, il décide de s’embarquer, seul, sur la voie douloureuse de la catharsis et de la liberté. Il traverse la frontière gréco-albanaise. 

Mardi 15 décembre à 20h30 – Cinéma Comoedia        En présence du réalisateur

THEMIS de Marco Gastine

2008 / Béta digitale / couleur / 85 min.

Participation au programme ACID (L’Association du Cinéma indépendant pour sa Diffusion), Cannes 2009.

Titre original : Θέμις 

Documentaire 

Un Grec sur dix se rend, au moins une fois par an, au tribunal pour une affaire le concernant. La salle d’audience est une miniature de la société, le petit théâtre où se jouent et se dénouent les conflits de tous les jours. Pour la première fois une caméra pénètre dans la Cour de Première Instance d’Athènes et enregistre les procès “ordinaires”, ces éloquents petits drames de la vie quotidienne. 

Mercredi 16 décembre à 20h30 – Cinéma Le Zola

ATHANASIA, DES SECRETS BIEN GARDES de Panos Karkanevatos

2008 / 35mm / couleur / 95 min.

Prix : Festival du Film de Thessalonique 2008: Prix nationaux de Qualité: 3e prix. prix FIPRESCI.

Titre original :
Αθανασία – Καλά Κρυμμένα Μυστικά.

Acteurs : Marina Kalogirou, Giorgos Karamichos, Robert Thomson,
Stavroula Logotheti, Marina Koem, Vangélis Mourikis, Angéliki Papoulia,
Athéna Tsilira, Costas Siradakis, Patis Koutsaftis, Victoria Francese 

Un mystérieux amour naît dans une petite île isolée du Dodécanèse. Une île pauvre et aride, comme les hommes qui y habitent, où les lois humaines sont calquées sur les lois de la nature. À la mort de son père, Athanasia, la fille cadette, qui, en vertu de la tradition, n’a aucun droit sur la fortune familiale, va vivre sous le toit de son aînée et de son beau-frère. C’est là que naît un amour secret, interdit, qu’Athanasia payera très cher: elle sera mise au banc de la
communauté. Quelque trente ans plus tard, une jeune femme, venue de New York, atterrit dans l’île pour retrouver ses racines et découvre un secret bien gardé.
 

films en V.O. sous-titrés en français

Cinéma Opéra – 6 rue Joseph Serlin, 69001 Lyon

Métro ligne A : Hôtel de Ville

Entrée: adhérents 6,30€, non adhérents 8€

 

Cinéma Comoedia  13 Avenue Berthelot, 69007 Lyon

Métro ligne B : Jean Macé

Tram T1 : Quai Claude Bernard

Tram T2 : Centre Berthelot

Entrée: adhérents 6,30€, non adhérents 8€

 

Cinéma Le Zola 117, Cours Emile Zola 69100 Villeurbanne

Métro : République

Entrée : tarif unique 5,50€

 

 

Possibilité de passeport pour tous les films 29€

Dégustation de vins grecs en présence de l’œnologue Maria Tzitzi

Dionysos, fils de Zeus et de Sémelé, était d’abord le dieu de la végétation arborescente et de tous les sucs vitaux. Il se spécialise ensuite dans la vigne, qu’il est censé avoir donnée aux hommes,ainsi que dans l’ivresse et la transe mystique. À la fois vagabond et sédentaire, il représente la figure de l’autre, de ce qui est différent, déroutant, déconcertant, anomique. Il  est le père du théâtre. Il était vénéré à travers toute la Grèce par des fêtes et manifestations organisées en de nombreuses occasions. Selon les archives historiques, les vignes et le vin firent leur première apparition en Grèce autour de4000 avant JC. On y trouve des descriptions détaillées, des procédés de fabrication du vin dans des écrits datant de 2500 ans av. JC. Le plus ancien pressoir du monde a été conservé dans la région d’Arhanes, dans l’île de Crète. La Grèce est aussi la patrie des premiers vins AOC de l’histoire. En effet, les vins des îles de Chio et de Thassos étaient réputés dans l’ensemble du monde antique.

Aujourd’hui environ 250 variétés de raisin sont cultivées dans le pays. Les vins grecs sont de très haute qualité. On cultive la vigne dans presque toutes les parties du pays mais aussi dans la plupart des îles.

Maria Tzitzi a fait des études de Chimie à l’Université d’Athènes et s’est spécialisée dans l’Œnologie et la Chimie de l’environnement. Elle vit à Athènes où elle enseigne l’œnologie dans plusieurs écoles. Elle travaille aussi dans son laboratoire en tant que conseillère œnologue chimiste pour des entreprises de production. Durant de nombreuses années elle a été membre élu du Conseil d’Administration de l’Union des Œnologues Grecs et elle a représenté la Grèce dans l’Union Internationale des Œnologues. Elle compte à son actif plus d’une vingtaine de participations à des concours internationaux en tant que membre du jury ou en tant qu’organisatrice. Plusieurs de ses articles scientifiques ont été publiés dans des revues et journaux. Elle a publié un livre en grec sur «  l’art de l’oenologue et les principes de l’œnologie » Ed. Livres du tourisme (Athènes 2008). Actuellement, elle vient de terminer l’écriture d’un roman qui sera publié aux éditions Tsoukatos en 2010.