Newsletter (mars 2011)

Chers amis, Αγαπητοί φίλοι,

A la mi janvier, notre soirée « Taverna » a connu du succès et tout le monde s’est régalé avec la belle musique de Nicolas Syros et de son groupe. Nous vous remercions d’avoir renouvelé votre cotisation pour l’année 2011. Pour ceux qui ne l’ont pas encore fait et qui souhaite le faire, il est encore temps. Cela reste toujours notre soutien principal pour réaliser nos manifestations.
Nous vous invitons à chacune de nos manifestations à venir, nous vous attendons nombreux et nous comptons sur vous pour parler autour de vous de tous ces évènements culturels !

Amicalement, Φιλικά

Le bureau

P.S: Adhésions: Cotisation individuelle: 23 € Couple: 30 € Étudiant: 10 €

Mars 2011 :

Printemps des Poètes « Paysages infinis » avec :

a) vendredi 11 à 20h : rencontre avec le poète grec Stratis Pascàlis qui viendra spécialement de Grèce pour l’occasion et son traducteur Michel Volkovitch à l’amphithéâtre René Char à l’INSA

Entrée  libre

STRATIS PASCALIS est né en 1958 à Athènes il est diplômé des Sciences Politiques de l’Université d’Athènes, essayiste, romancier, auteur des livres pour enfants, il a adapté en grec moderne des pièces de théâtre classique grec et traduit Shakespeare, Racine, Claudel, Rostand, ainsi que certaines œuvres de Maupassant, Rimbaud, Mallarmé, Verlaine, etc. Il a publié jusqu’à aujourd’hui neuf recueils poétiques : Anactoria (1977), Fouille (1984), Une nuit d’Hermaphrodite (1989), Cerisiers dans les ténèbres (1991), Mihail (1996), Comédie (1998), En regardant des forêts (2003), Saison de Paradis (2008). Il a obtenu plusieurs prix pour sa poésie et ses traductions.

Ne manquez pas cette soirée exceptionnelle de poésie avec nos invités qui méritent d’être connus et avec la présence musicale des étudiants de la section Musique-Etudes de l’INSA!

Nous organisons cet événement avec le soutien du Service Culturel de l’INSA et du Centre National du Livre Grec.

b) lundi 14, mercredi 15 à 20h et mercredi 16 à 18h30 : Defkalion est avec les Passeurs d’Europe .

En 2010, la Grèce a rendu hommage au poète Nikos Kavvadias (1910-1975) nous présenterons son poème « Brume ».

au Théâtre des Asphodèles, 115 av. Lacassagne 69003 Métro : Monplaisir –Lumière. Bus : 25, 28, 34, arrêt : Feuillat -Lacassagne

-jeudi 24 à 20h – Vidéo-Club : « Soul kicking » de Y. Economides projection privée et gratuite à «La belle équipe» – 32, rue des Tables Claudiennes 69001 Lyon

Avril 2011 :

– samedi 9 à 20h : Concert de Katerina Fotinaki et Orestis Kalabalikis

“23 siècles de chanson” à l’Institut Goethe: 18, rue François Dauphin 69002 Lyon.

Tarifs: adhérents 18 euros, plein tarif 22 euros et enfants 12 euros. Placement libre.

Vous pouvez déjà réserver vos places en envoyant vos chèques à l’ordre de DEFKALION au 11, place Raspail 69007 Lyon. Nous confirmerons votre réservation par mail, vous trouverez vos billets à l’entrée du spectacle. Nous n’enverrons pas les billets par la poste.

-jeudi 21 à 20h Vidéo-Club : « Jamais le dimanche » de J. Dassin projection privée et gratuite à «La belle équipe» – 32, rue des Tables Claudiennes 69001 Lyon

Mai 2011

– samedi 21 mai (l’heure est à définir) : Rencontre – signature avec l’écrivain Vassilis Alexakis pour son dernier roman « Le premier mot » à la FNAC Bellecour.

– jeudi 26 mai à 20h : le conteur grec Stélios Pelasgos sera à la Maison des Passages pour le 26ème Festival Paroles en Fête.

Vidéo-Club Defkalion programme 2010-2011

Jeudi 4/11/10 à 20H00  

«Le montreur d’ombres» (O drapetis) de Nikos Xanthopoulos 

Prix: Meilleur Photographie, Meilleur Musique, Meilleur Acteur Festival du Film de Thessalonique 1991

Sortie: 1991  Durée:  105min Scénario:  Lefteris Kaponis, Lefteris Xanthopoulos Photographie: Andreas Sinanos Musique: Nikos Kypourgos  Acteurs:  Kostas Kazakos, Stratos Tzortzoglou, Dora Masklavanou, Giorgio Ninios,
Athinodoros Proussalis, Nina Michalopoulou, Vlassis Bonastos, Patis Koutsaftis, Yorgos Manolas 

 Résumé: Athènes, 1950. Une époque qui présente bon nombre de similitudes avec l’époque actuelle. Antonis Barkas, célèbre montreur de Karaghiozis (le théâtre d’ombres grec), assiste à la disparition de cet art traditionnel. Le public se désintéresse peu à peu de cette forme de spectacle qui l’avait diverti pendant près d’un siècle. Il s’en détourne au profit du cinématographe qui se propage à une vitesse grand V dans les villes et en province. Dans ses efforts pour fixer le temps qui va
plus vite que lui et que ses figurines de carton, Barkas s’affronte violemment avec son entourage : son apprenti qui, déchiré entre l’Ancien et le Nouveau, opte pour le second, le chanteur de ce théâtre ambulant qui lui restera néanmoins fidèle jusqu’au bout, et sa sœur qui vit dans son ombre…
 

 Jeudi 2/12/10 à 20H00

 «Société féminine» (Thilyki Etaireia) de Nikos Perakis 

Sortie: 1999  Durée:  104min Scénario:  Katerina
Bei
, Nicos Perakis Photographie: Yiorgos Argiroiliopoulos Musique:
Nikos Mamangakis Acteurs:  Maria Georgiadou, Smaragda Diamandidou, Sofi Zanninou, Christina Theodoropoulou, Tania Kapsali, Katia Nikolaidou, Smaragda Karydi, Nikos Kalogeropoulos, Antonis Kafetzopoulos, Dimitris Tzoumakis.

 Résumé:
Cinq femmes négligées par leurs époux décident de louer un studio et de se divertir de mille manières. Mais un détective a piégé l’appartement avec des caméras et des micros et il suit la moindre activité de ces femmes. 

 Jeudi 27/1/11 à 20H00 

«Fin de crédit» (To telefteo psemma) de Michael Cacoyannis

Sélection officielle Festival de Cannes 1957-  

Sortie: 1958  Durée:
112min Scénario: 
Michael Cacoyannis Photographie: Walter Lassaly Musique: Manos Hadjidakis Acteurs:  Ellie Lambeti, Athena Michaelidou, Eleni Zafeiriou, Giorgos Pappas, Michalis Nikolinakos, Dimitris Papamichael, Minas Christidis, Vasilis Kailas, Zorz Sarri, Despo Diamantidou, Mairi Hronopoulou, Nikos Fermas, Nikos Kourkoulos

 Résumé:
Chloé, fille d’une bonne famille désargentée, accepte de se marier pour sauver sa famille de la ruine. Elle perd cependant sa joie de vivre. Elle est la cause de la mort accidentelle de la fidèle domestique de sa famille. Elle décide d’amener le fils de celle-ci, muet, au sanctuaire miraculeux de la Panaghia à Tinos. Là, un double miracle a lieu : l’enfant retrouve la parole et Chloé sa joie de vivre. 

Jeudi 17/2/11 à 20H00

«Signs and Wonders» de Jonathan Nossiter

Sélection officielle Festival de Berlin 2000-  

Sortie: 2000  Durée: 105 min
Scénario:
Jonathan
Nossiter
Photographie: Yorgos Arvanitis Musique: Adrian Utley Acteurs: Stellan Skarsgard, Charlotte Rampling, Deborah Unger, Dimitris Katalifos, Ashley Rémy, Alexandros Mylonas, Dimitris Kaberidis, Thémis Bazaka

Résumé:
Alec Fenton, américain d’adoption, et sa femme Marjorie, américaine d’origine grecque, vivent à Athènes avec leurs deux enfants. Sous l’influence des signes et des prémonitions, Alec entretient une liaison fluctuante avec Katherine, une de ses collègues. Il quitte Marjorie et les enfants et s’installe aux Etats-Unis. Mais les mêmes démons le poussent à retourner en Grèce pour tenter de reconstruire son couple. Sa quête est compromise par la présence d’Andreas, un journaliste, sous le toit familial. Andreas est victime d’incidents toujours plus graves. 

Jeudi 24/3/11 à 20H00 

«Soul kicking» (I psyhi sto stoma) de Yannis Economides

– Prix de meilleur film grec 2006

Sortie: 2006,  Durée:  117min, Scénario: Yannis
Economides
, Errikos Litsis, Lenia Spiropoulou Photographie: Dimitris Katsaitis Acteurs:  Errikos Litsis, Vangelis Mourikis, Maria Kehayioglou, Yannis Voulgarakis, Maria Nafpliotou, Costas Xikominos, Sasa Kritsi, Alekos Pangalos, Yannis Anastasakis, Dimitris Xanthopoulos, Konstadinos Siradakis

Résumé:
La pression, le stress: armes de destruction massives qui dévorent leurs victimes partout dans les sociétés occidentales. La course à l’argent mine ces hommes qui ne sont parfois plus que des pions. Réagir ? Encore faut-il en être capable. Voyant tous ses repères s’effondrer, Takis sombre dans le désespoir. Autour de lui, le monde se dérobe: sa femme le prend en grippe, ensuite ses amis. D’abord, ce sont les mots qui font mal. Puis les coups. Interdit aux moins de 17 ans 

 Jeudi 21/4/11 à 20H00

«Jamais le dimanche» (Pote tin Kyriaki) de Jules Dassin 

Prix d’interprétation féminine pour Melina Mercouri au Festival de Cannes 1960, – Oscar de la meilleure musique de film 1961

Sortie: 1960  Durée:  91min
Scénario: Jules Dassin Photographie: Jacques Natteau Musique: Manos Hatzidakis Acteurs:  Melina Mercouri, Jules Dassin, Giorgos Foundas, Titos Vandis, Mitsos Ligizos, Despo Diamantidou, Dimos Starenios, Dimitris Papamichael, Alexis Solomos, Thanasis Vengos, Faidon Georgitsis, Nikos Fermas, Artemis Matsas

 Résumé:
Homère, un touriste américain, passionné par la Grèce ancienne et ses philosophes, arrive dans le port du Pirée. Dans un bar, il croise la route d’Ilya, une prostituée très populaire, libre et indépendante, qui “reçoit” chaque jour de la semaine, sauf le dimanche (ce jour-là est réservé aux amis – d’où le titre du film). Homère décide de faire son éducation et de la remettre dans le droit chemin. Elle délaisse “ses amis”, réaménage son intérieur, s’habille plus décemment. Homère l’entraîne à la représentation des tragédies grecques. Ce film est un hymne à la vie, à l’instant qui passe.

Projections privées et gratuites, organisées par l’Association Culturelle Franco-Hellénique
«
 DEFKALION » en collaboration avec le bar-restaurant « « La belle équipe »

Pour s’y rendre:

Métro Ligne A – Arrêt : Hôtel de Ville correspondance Ligne C – arrêt
Croix Paquet. En sortant du métro montez les escaliers qui sont sur votre droite. Montez à gauche la montée St Sébastien et vous verrez des escaliers sur votre gauche. C’est la rue des
Tables Claudiennes, montez les quelques escaliers et vous verrez la pancarte du restaurant sur votre gauche.

Charo et Xavier nous accueillent amicalement dans leur belle salle de projection attenante à leur café- restaurant.

Ils seront heureux de nous servir au bar ainsi que de nous faire découvrir leurs
spécialités espagnoles et lyonnaises, avant ou après les projections !

Service jusqu’à minuit et ambiance conviviale. 

Association Culturelle Franco-Hellénique 

“Defkalion

association.defkalion@yahoo.fr

Concert à l’amphiopéra : Elisa Vellia Trio

Elisa Vellia Trio vous invitent
AMPHIOPERA de LYON
Mercredi 27 octobre 12h30. 
Vendredi 29 octobre 12h30 et 19h00.
Entrée libre pour les concerts
 
Celui du vendredi soir est un concert  pour les professionnels et les amis.
Merci de nous signaler votre venue par mail :elisavellia@wanadoo.fr
où au 06 07 58 50 73
Nouveau spectacle intitulée “la femme qui marche”.
 Une redécouverte par la harpe de la musique traditionnelle de la Grèce sur les traces de la tradition orale.
Ces mélodies semblent être faites pour cet instrument si présent dans l’antiquité mais oublié depuis longtemps.
trio-L

Théâtre d’Ombres Grec: Athos Danellis

athos photo à publier

Athos Danellis est originaire de Crète. Très tôt, il a aimé et connu Karaghiozis grâce à des maîtres de cet art. Il s’est vite mis à jouer et à étudier le Théâtre d’Ombres. Il a fait des études de journalisme en Angleterre. Il a collaboré en Grèce avec ERA, les radios libres et la presse écrite. Il a présenté une série d’émissions ayant pour thème le théâtre,  grec et international. Il a participé à des productions théâtrales, cinématographiques et télévisées. Avec la Troupe Athénienne d’Ombres, il a participé à plusieurs festivals en Grèce et à l’étranger (Etats-Unis, Angleterre, Allemagne, Espagne).

 En 1998, il a fondé les Archives du Théâtre d’Ombres Grec dont les buts sont la restauration et la valorisation des textes théâtraux et des éléments historiques de Karaghiozis. Il est un des montreurs d’ombres qui conservent,  depuis 1990, une présence permanente avec des représentations pour le public adulte. Il monte  des pièces oubliées du répertoire ainsi que ses propres créations, gardant ainsi vivante cette importante tradition populaire théâtrale.

 Il enseigne en Grèce et à l’étranger l’art du Théâtre d’Ombres (histoire, théorie et imitation, le rôle de la musique, la fabrication et la peinture de la figure et du décor). Depuis 2007, il est « collaborateur permanent du Théâtre National Grec » où il présente des pièces traditionnelles du Théâtre d’Ombres. Il est vice-président du Syndicat Panhellénique du Théâtre d’Ombres et membre du Conseil d’Administration  du Musée du Théâtre d’Ombre de la Mairie de Zografou.

L’arbre hanté mercredi 27 octobre à
15h
 à l’amphithéâtre du Musée Gadagne

C’est la veille du grand marché. Des centaines de visiteurs arrivent à la ville. Ils sont tous bouleversés par un événement inattendu : sur le grand arbre de la place habite une créature qui poursuit les passants et les fait disparaître ou les transforme en animaux. Ainsi le Préfet décide d’interdire la circulation. Karaghiozis qui habite en face se trouve mêlé dans cette histoire complexe et tente d’aider ses copains. Il s’agit d’une des pièces  les  plus traditionnelles  du répertoire du Théâtre d’Ombres Grec.

Le serpent maudit  jeudi 28 octobre à 15h à l’amphithéâtre du Musée Gadagne

Un dragon-serpent, qui boit le sang, habite dans une grotte près de la citerne centrale de la ville. Les habitants on soif et faim car les cultures dépérissent du fait de la sécheresse.  Le Préfet déclare que celui qui tuera le monstre aura une grande récompense, des honneurs et prendra pour époux sa fille unique. Karaghiozis tente d’aider les braves qui arrivent pour soumettre le serpent maudit. Il s’agit de la pièce la plus ancienne du Théâtre d’Ombre grec.

Le théâtre d’Ombre Grec par Yannis Kiourtsakis

Yannis Kiourtsakis
kiourts1.jpg

 Notice Biographique

Essayiste et romancier, Yannis Kiourtsakis est né à Athènes en 1941. Après des études de droit à Paris où il a vécu une dizaine d’années, il s’est consacré à la littérature. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, notamment d’essais sur Séféris (prix Nobel de littérature 1963), le théâtre d’ombres grec, la tradition orale, le rire populaire et le carnaval, ainsi que d’une trilogie romanesque, dont le premier volet paraître en traduction française en janvier 2011 aux éditions Verdier.

L’ensemble de son œuvre peut être considéré comme une quête incessante de la Grèce et de l’Europe, de la culture traditionnelle et de la modernité et, plus profondément, de l’identité et de l’altérité, considérées dans leurs relations à la fois contradictoires et complémentaires.

 vendredi 22 octobre à 19h30

une conférence – soirée de lecture  autour de sa trilogie

“Le Même et l’Autre”
Entrée libre

 Conférence

Le théâtre d’ombre grec
« Karaghiozis » : spécificité et universalité de la création populaire

 

samedi 23 octobre à 16h30 à l’amphithéâtre du Musée Gadagne

Venu de Turquie, où il fleurissait dès le XVIème siècle, le théâtre d’ombres Karagöz (du nom de son personnage principal) a connu dans la Grèce de la fin de XIXème siècle un profond remaniement, grâce au travail des montreurs d’ombres locaux et de leur public, qui a fini par le transformer. Aussi est-il devenu une pièce maîtresse de la culture populaire de ce pays.

C’est précisément cette re-création qui explique tant la spécificité que l’universalité potentielle de ce théâtre – et de tout théâtre populaire – dans la mesure où celui-ci, étant essentiellement oral, confère à sa création un caractère nécessairement collectif, qui éclaire à la fois ce qui la distingue de la culture savante, son adaptation à un contexte local, chaque fois différent, et sa diffusion dans l’espace.

Par ailleurs, cette dualité se retrouve dans le langage comique de ces théâtres, lequel est lié (ainsi que l’a brillamment montré Mikhaïl Bakhtine) à la traduction multiséculaire et multinationale du carnaval, et qui fait de tous les héros populaires – notamment ceux des théâtres de marionnettes – des frères d’une même grande famille, mais dont chacun conserve évidemment les traits particuliers que lui imprime la culture nationale ou locale tans laquelle il s’enracine.

Semaine du Théâtre d’Ombres Grec

Chers amis,

C’est avec grand plaisir que nous vous invitons à participer à nos manifestations culturelles d’automne 2010.

 

 Nous vous attendons tous à chacune de ces manifestations! Nous comptons aussi sur  vous pour communiquer ces événements exceptionnels dans  votre entourage.    

Nous commençons par une rencontre littéraire :

le vendredi 22 octobre à 19h30, avec l’écrivain Yannis Kiourtsakis :
une conférence – soirée de lecture  autour de sa trilogie

“Le Même et l’Autre”

à l’Ecole de Psychologues Praticiens

71 rue Molière 69003 Lyon

Entrée libre

Ensuite DEFKALION et le MUSEE GADAGNE  coorganisent :

du samedi 23 au jeudi 28 octobre
 au Musée Gadagne  la semaine du Théâtre d’Ombres Grec avec :

         une conférence par Yannis Kiourtsakis cette fois sur le thème :

Le théâtre d’ombre grec
« Karaghiozis » : spécificité et universalité de la création populaire

 

le samedi 23 octobre à 16h30 

à l’amphithéâtre du Musée Gadagne

Entrée libre

         deux représentations de Théâtre d’Ombres Grec par Athos Danellis qui viendra de Grèce, à l’amphithéâtre du Musée Gadagne

 

·       
le mercredi 27 octobre à 15h : L’arbre hanté”

·       
le jeudi 28 octobre à 15h: Le serpent maudit”

                              

Durée des spectacles 45min
Réservation nécessaire des places au :
04 37 23 60 45

Tarifs : adultes 10 et enfants 8 euros

 

         un atelier de marionnettes (fabrication de karaghiozis)

pour des enfants à partir de  6ans

mercredi 27 octobre de 14h à 16h

Eleni de Yiannis Ritsos avec Vassilis Papavassiliou

L’ ébauche de cette représentation  s’est construite lors d’une soirée théâtrale intitulée « Monsieur Yiannis Ritsos » qui a eu lieu à Pnyka dans le cadre du Festival d’Athènes en 1999.

C’est alors,  qu’à travers l’anthologie de son œuvre, plusieurs lectures ont tenté de tracer un profil scénique du poète. Une grande partie d’ «  ELENI » était déjà dans cette composition de lectures théâtralisées.

Il ne s’agissait pas d’une représentation « vraie » même si en termes de « vraie représentation » il n’y a que Dionysos qui  peut en juger.

Ce qui est certain en tous cas, c’est que ce soir là,  l’occasion a été saisie d’approfondir la réflexion autour du poète et de mettre en valeur plus précisément le caractère, la tonalité et la perspicacité de ses textes théâtraux.

Puis c’est en 2001 que la représentation voit le jour grâce à une coproduction entre l’Université d’Athènes, ET1 la Chane Nationale Grecque et les Théâtres Municipaux d’Agrinio et de Larissa.

Le théâtre de Ritsos est un théâtre de langue et d’idées.

La passion humaine, qu’elle concerne l’âme féminine ou masculine, s’éclaire tendrement et en même temps implacablement, comme l’objet d’un violent conflit de forces qui portent les beaux noms de Désir, Gloire, Beauté et tissent la toile de notre Destin.

Dans les monologues de Ritsos, la passion ne s’expose pas comme un vécu direct, mais comme une rétrospective dont le véhicule est la langue. Et  de plus : la langue et ses jeux sont la seule identité de ces héros.

Les noms de  Aias, Orestis, Eleni ….ne balisent pas des existences individuelles mais des nœuds du Mythe ; autrement dit de la force invincible de l’ Impersonnel qui tisse et détisse la petite vie de chacun de nous.

Que faisait d’autre d’ailleurs la tragédie antique ?

Aujourd’hui à l’occasion du centenaire de Yiannis Ritsos nous poursuivons nos efforts avec l’espoir qu’ainsi nous contribuons à la redécouverte de son œuvre, du moins théâtrale ; d’ailleurs, ceci vaut pour nous pour l’intégralité de son œuvre qui reste une source de questionnements toujours ouverte.

Vassilis Papavassiliou

Vassilis Papavassiliou

Est né à Thessalonique en 1949. Il a étudié jusqu’en 1974 à l’Ecole d’Art Dramatique du « Theatro Technis » (Théâtre d’Art) dirigé par un des plus grands metteurs en scène  Charles Koun. En tant que comédien, il a collaboré avec la troupe de ce théâtre pendant sept ans avec les metteurs en scène suivants : Charles Koun, Yiorgos Lazanis, Mimis Kougioumtzis.

En 1982, Il fut cofondateur de la compagnie théâtrale « La scène » et de 1986 à 1990 il est  fondateur et inspirateur de l’organisme théâtral « Epoque ».

De 1984 à 1985 il fut directeur artistique du Théâtre Municipal des Serres (Macédoine) et du Théâtre National de la Grèce du Nord de 1994 à 1998.

Parmi ses mises en scène :

« La cruche cassée » de Heinrich Von Kleist, avec Lefteris Vogiatzis

« La nouvelle maison » de Carlo Goldoni,

« Foi, Amour, Espérance » de Ödön Von Horvath,

« L’habilleur » de Roland Harwood,  « Été » de Edward Bond, « Diamants et blues » de Loula Anagnostaki,

« La cagnotte » d’Eugène Labiche, « Babylone » de Dimitris Vyzantios, « L’ami véritable » et « Une des dernières soirées de carnaval » de Carlo Goldoni, « Ajax » et « Œdipe roi » de Sophocle, « Eleni » de Yannis Ritsos, « La fausse suivante » de Marivaux,

« Si une nuit d’hiver » De Filippo et Pirandello… » (adaptation de l’œuvre d’Eduardo de Filippo « Homme et galant homme »), « Iphigénie en Tauride » de Johann W. Goethe. 

 « La poésie n’a jamais le dernier mot

Le premier, toujours »

Yannis Rítsos (1909-1990), poète grec

Biographie

Né à Monemvassia en Laconie, cadet d’une famille de grands propriétaires terriens, il est imprégné par ce “rocher” natal, lourd de souvenirs historiques. Sa famille bientôt ravagée (ruine économique, mort de la mère et du frère aîné, folie du père et de la sœur) et la maladie personnelle (séjours en sanatorium) marquent sa vie et obsèdent son œuvre. Prolétarisé, précarisé – il survit en calligraphiant des actes juridiques à l’Ordre des avocats et en participant à des spectacles de danse classique -, il adhère au Parti Communiste grec à la fin des années 20. Cet engagement lui vaudra de connaître les camps de « rééducation nationale » après la guerre civile qui déchire le pays au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Mais Rítsos va encore partager avec sa génération de nouvelles épreuves lorsqu’il est à nouveau arrêté lors du putsch des Colonels, en avril 1967, et déporté aux îles de Yaros puis de Leros. C’est à cette époque que sa renommée s’étend au delà de son pays, notamment en France sous l’impulsion d’Aragon qui le salue comme « le plus grand poète vivant » et mène campagne pour sa libération. À la chute des Colonels en 1974, Rítsos acquiert, avec la liberté, un statut hugolien de « poète national ».

Son œuvre, jusque là de facture assez classique, s’ouvre à des influences nouvelles et se rapproche par certains aspects du surréalisme. En Grèce, elle rencontre un vaste écho populaire avec plusieurs de ses poèmes mis en musique par Théodorakis. Si Rítsos reste fidèle au parti communiste d’obédience soviétique, à la différence de la plupart des intellectuels grecs qui se tournent vers un “eurocommunisme” dénonçant l’intervention en Tchécoslovaquie, il n’en poursuit pas moins une œuvre peu conforme à ce que son public pouvait en attendre et qui reste hantée par la tragédie familiale originelle : il revisite les grands mythes antiques au moyen de ses souvenirs de Monemvassia en publiant une série de monologues dramatiques centrés sur les personnages d’Oreste, de Phèdre, d’Hélène, de Philoctète, etc.

En marge de ces recueils importants, Rítsos multiplie les séries de très courts poèmes qui mêlent humour, visions cauchemardesques et notations d’un quotidien sacralisé. Il meurt alors que s’effondre, dans les pays socialistes, le rêve pour lequel il a lutté et souffert pendant tant d’années. Son ancienne gloire “militante” va alors compromettre sa gloire littéraire et entraîner son œuvre, à l’étranger du moins, dans un discrédit dont elle mériterait amplement de sortir.

Bibliographie :

  • Tracteurs (1934)
  • Épitaphe (1936)
  • Grécité (1945-1947)
  • Symphonie du printemps (1938), mis en musique par Mikis Théodorakis en 1966
  • Vieille mazurka au rythme de la pluie (1942)
  • Les voisinages du monde (1949-1951)
  • La sonate du clair de lune (1956)
  • La maison morte (1959-1962)
  • Oreste (1962-1966)
  • Dix huit chansons de la patrie amère (Leros, septembre 1968), mis en musique par Mikis Théodorakis
  • Pierres Répétitions Barreaux (1968-1969)
  • Chant de victoire (1977-1983)
  • Les négatifs du silence (Samos, 1987)
  • Tard, très tard dans la nuit (Athènes, 1987-1989)

Yiorgos Yiannakakos est né à Keratsini au Pirée en 1967. Il a terminé  ses études de théâtre à l’Ecole d’art dramatique « Veaki » d’Athènes en 1989 en parallèle à des études de kinésithérapeute.

Il a collaboré avec le Théâtre National, le Théâtre National de la Grèce du Nord, le Théâtre d’Art « Charles Koun », le Théâtre Municipal de Kozani, le Théâtre du Nouveau Monde, le Théâtre de Metaxourgio. Il a joué dans plusieurs  pièces du répertoire grec et international en travaillant avec les metteurs en scène suivants : A. Voutsinas, St. Ntoufexis, D.Chronopoulou, M. Kouyoumdzis,V.Papavassiliou, Rania Oikonomidou, M. Mastoraki, A. Staikos, Rania Papadimitriou, N.Sakalidis, K, Damati, D. Exarchos, V. Théodoropoulos, S. Tsakiris, Niketi Kountouri, V. Mavrogeorgiou  et d’autres.

Ioannis Katsanos,  a fait ses études de Lettres à l’Université de Crète en Grèce (section Etudes du Moyen-Age et Contemporaines). Durant cette période il a suivi un cours de Civilisation française à la Sorbonne ainsi que des études à l’ Ecole cinématographique  « L.Stavrakos » à Athènes (à la section des  metteurs en scène (1983-1984). Ensuite, il a travaillé pendant quinze ans à Chalkis en tant que professeur de lettres modernes dans l’enseignement secondaire. Il a aussi travaillé, un an en tant qu’enseignant détaché aux Archives Nationales de Grèce pour le département de la Préfecture d’Eubée. Et puis sa passion pour le théâtre et son engagement pour l’enseignement font qu’il accepte différentes responsabilités :

1994-1998 : Directeur Artistique au Théâtre de Chalkis en Eubée et Metteur en scène.

1997-2001 : Président de l’Association des Enseignants de la Préfecture d’Eubée.

Il a mis en scène de plusieurs spectacles en Grèce et en France où il a vécu.

En effet, de 2001 à 2007 il arrive à Marseille en tant que professeur détaché de l’Education Nationale Grecque pour enseigner à l’Ecole Grecque de Marseille et au Collège et Lycée Thiers de Marseille. L’année d’après il enseigne à l’Ecole grecque de Lyon et au Collège Vendôme.

Depuis septembre 2009 et après un bref retour en Grèce il est nommé Maître d’Εnseignement de Grec Moderne à l’Université Libre de Bruxelles

Il prépare actuellement une thèse sur le sujet : Le mythe oedipien dans la deuxième  moitié du vingtième siècle : Théâtre, Littérature, Opéra, sous la direction de Madame Inês Oseki-Dépré à l’Université de Provence (Aix- Marseille I).

Cinéma : Petit Crime

Dimanche 13 décembre à 17h00 Le Cinéma Opéra

PETIT CRIME de Christos Georgiou

poster-low-MIKRO-EGLHMA.jpg

2008 / 35mm / couleur / 84 min

Prix : Worldfest-Houston International
Film Festival 2009: Remi d’argent

CNAV0006GB11.jpg

Une île belle mais rude de la Mer d’Égée. Leonidas, un jeune policier frustré posté sur l’île à sa sortie de l’Académie de Police préférerait de loin vivre dans une grande ville trépidante plutôt que d’être coincé sur une île endormie. La découverte du corps de Zacharias vient rompre sa routine. Chacun sur l’île a sa propre version de la mort de Zacharias et par son enquête peu orthodoxe, Leonidas apprend à les connaître, à les aimer, à faire corps avec l’île et grâce à tout cela à résoudre le mystère de la mort de Zacharias.

http://www.cinemed.tm.fr/cgi-bin/film/film.cgi?id=10086&festi=54&uk=&mod=prog&lemenu=2

gal_Mikro_Egklima_120.jpg

Titre original : Μικρό έγκλημα

Acteurs : Aris Servetalis, Viki Papadopoulou, Antonis Katsaris, Rania Ekonomidou, Vangélio Andreadaki, Erricos Litsis, Panayiotis Benekos

CNAV0006GB2.jpg

directeur de la photo: Yorgos Giannelis
montage: Isabel Meier
production: Twenty Twenty Vision, Lychnari Productions, Bad Movies Productions, ZDF/ARTE, ΣΕΚΙΝ, ERT SA Hellenic Broadcasting Corp.
soutien: Medienboard Berlin Bradenburg, Cypriot Advisory Film Committee, Greek Film Center, Deutsche Filmförderfonds (DFFF), Eurimages
distributeurs: Audio Visual Enterprises S.A. , Neue Visionen (DE), Polyfilm (AT)