Newsletter (février 2012)

Chers amis, Αγαπητόι μας φίλοι, 

Nous avons été plusieurs à nous retrouver lors de notre Assemblée Générale le 14 janvier et nous avons été nombreux à remplir la salle du Périscope pour  apprécier le concert du groupe « Kaïmaki ».

Aujourd’hui, nous avons le plaisir de vous inviter à deux moments forts du Printemps des Poètes 2012 dont  le thème cette année est : «  Enfances »

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# Les mardi 6, mercredi 7 et jeudi 8 mars à 20h

 avec les  Passeurs  d’Europe

 Defkalion présente pour la Grèce le poète
Yannis Ritsos (1909-1990) et son poème « Les cigales »

 Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Réservation au 04 78 62 89 42  au Théâtre des Asphodèles

17bis impasse Saint Eusèbe 69003 Lyon.

 # Le vendredi 16 mars 2012 à 20hattachment.jpeg

le poète Thanassis HATZOPOULOS, venu de Grèce pour l’événement et son traducteur Alexandre ZOTOS animeront une  

soirée de poésie exceptionnelle

à l’INSA -amphithéâtre René Char –

 Avenue Jean Capelle et rue des Humanités 69100 Villeurbanne 

entrée libre

Notez déjà dans vos agendas le jeudi 31 mai à 20h la conteuse Magda Kossida viendra pour  nous raconter le mythe d’Hercule à la Maison des Passages (44, rue Saint Georges, 69005 Lyon) dans le cadre de la 27ème édition de « Paroles en festival ».  


Soirée Exceptionnelle de Poésie Grecque : Argyris Hionis


Argyris Hionis est né en 1943 à Athènes. Il a publié ses premiers poèmes à l’âge de 23 ans. Pendant vingt ans, il  a vécu dans les pays de l’Europe du nord où il a travaillé en tant que traducteur au Conseil de l’Union Européenne. Depuis 1992 et suite à sa démission il vit dans un village de
montagne de la région de Corinthe où il fait de l’agriculture. Il a publié plusieurs recueils, il a traduit plusieurs auteurs en différentes langues (anglais, français, espagnol, italien, hollandais) et il a été publié dans plusieurs  revues litteraires étrangères. Il a traduit  Astérix en grec  ainsi qu’une grande partie d’Iznogoud.

Poésie:
“Hauteur horizontale” ed. Kixli,  Athènes 2008
“A propos d’anges et de demons” ed. Gavlilidis, Athènes 2007
“Quand le silence a chanté et d’autres événenents insignifiants” ed. Nefeli,  Athènes 2006
“Etres et non êtres” ed. Gavriilidis, Athènes 2006
“Au sous sol”, ed.  Nefeli Athènes 2004
“Idéogrammes”, ed. Ta Tramakia, Thessalonique 1997
Tentative de lumière ed. Dodecati Ora 1996
“Le courreur infatigable” ed. Nefeli,  Athènes 1996
“Paysages érotiques” ed. Nefeli,  Athènes 1991
“Comme l’aveugle devant le miroir” ed. Yakinthos,  Athènes 1986
“Paysages de mots” ed. Kastaniotis,  Athènes 1983
“Sortes de soleil” ed. Egnatia-Tram,  Thessalonique 1978
“Métamorphoses” ed.Arion,  Athènes 1974
“Formes d’ absence”  ed. Arion,  Athènes 1973

Prose:
“Trois contes merveilleux” ed.  “Patakis” Athènes 1998“
“Le triomphe invisible de la beauté”  ed. “Patakis”, Athènes 1995
Histoires d’une époque ancienne qui n’est pas encore venue” ed.”Spiliotis” Athènes 1981

Traductions:
Nikanor Parra, Poèmes d’un besoin urgent. Athènes, Gavriilidis  2008
Poésie étrangère du 20ème siecle( collectif) Athènes, Ellinika Grammata 2007
Henri Michaux, “Avec l’hameçon dans le coeur”. Athènes Gavriilidis 2003
Jane Austen “Fiérté et Superstition” ed. Patakis,  Athènès 1997
Roberto  Juarroz,”Poésie verticale” ed.  Ta Tramakia, Théssalonique 1997
Russel Edson,”Quand le plafond pleure” (poèsie) ed.  Aigokeros,  Athènes 1986
Octavio Paz “Poèsie” ed.  Spiliotis,  Athènes 1981

Janine Kaminski, helléniste, apprend le grec moderne après avoir enseigné le grec ancien pendant plus de trente ans dans le secondaire.  C’est en lisant la poésie d’Argyris Hionis qu’elle est  touchée par son écriture et elle lui propose de traduire certains de ses poèmes. Ainsi est née une collaboration fructueuse entre le poète et sa traductrice. Plusieurs de ses traductions ont été publiées dans la revue “Lychnos”, car elle est membre actif de l’association philhellène “Connaissance Hellénique” à Aix qui publie cette revue.

Poètes Grecs à l’INSA : Fostieris et Markopoulos

L’association culturelle franco-hellénique Defkalion
le Service Culturel de l’ INSA et le Centre National du Livre Grec

présentent dans le cadre du Printemps des Poètes, les poètes venus spécialement de Grèce pour l’occasion

Antonis FOSTIERIS
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et
Yiorgos MARKOPOULOS
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Le vendredi 14 mars 2008 à 19h
dans le Hall d’Exposition des Humanités à l’ INSA
Au programme :
Ø    Présentation des poètes
Ø    Lecture de leurs poèmes en français et en grec
Ø    Accompagnement musical par le quatuor des étudiants en Arts Etudes de l’INSA 
Ø    Signature des livres
Ø    Cocktail
 

Antonis FOSTIERIS
est né en 1953 à Athènes où il a étudié le droit. C’est à Paris qu’il étudie l’histoire du droit. Il publiait déjà son premier volume de poésie en 1971. De 1974 à 1976, il a publié la revue “I Néa Píissi” (“la nouvelle poésie lyrique”). En coopération avec Thanassis Niarchos, l’anthologie “Píisi” de 1975 à 1981 (“poésie lyrique”) et depuis 1981 apparaît sous sa direction la revue littéraire “I Léxi” (“le mot”). Ses poèmes ont été traduits dans de nombreuses langues,
dont le français, et publiés dans des anthologies.
Recueil des poésies
“Léthé précieuse”, Athènes Kastaniotis, 2003
“La pensée appartient au deuil”, Kastaniotis, 1996
“Le M et le R de la mort”, Athènes Kastaniotis, 1987
“Le diable chantait juste”, Thessaloniki, Egnatia 1981
“La poésie dans la poésie”, Athènes, Kedros, 1977
“Sombre éros”, Athènes, Kedros, 1977
“Lieux d’intérieur ou les vingt”, Athènes, 1973
“Le grand voyage”, Athènes, 1971
Prix
Prix National de Poésie et Prix de la revue ‘Diabazw’ 2004
Prix Vrettakou de la mairie d’Athènes, 1998
Prix International de Poésie Cavafy 1993
« …La poésie de Fostiéris tend à libérer les forces cachées du langage. Il cherche la dimension invisible de la langue et demande à parler avec vérité et authenticité, sans artifices …mais la subversion essentielle dans sa poésie, se réalise de manière exceptionnelle dans le domaine de la langue…Ses mots prennent une dimension charnelle, ils ont son, couleur, mouvement. Le mot est une entité notionnelle dominante pour sa poésie et parler de celle-ci fait que l’on se trouve déjà dans le cœur de sa poétique : le petit galet, si vous voulez, qui est tombé dans le lac du logos et trace autour de lui les cercles concentriques qui définissent le poème…»
M. Psahou
« …Son implication décisive à l’architecture de la revue littéraire « I LEXI » (le mot) qui est un phare pour les jeunes générations de poètes et littéraires, témoigne non seulement de son engagement pour le mot dans le domaine de la création mais aussi dans celui de sa conception théorique. »
A. Souloyianni
Yiorgos MARKOPOULOS est né à Messini en Grèce en 1951. Il vit et travaille à Athènes depuis 1965. Il a étudié l’économie et la statistique. Parallèlement à la poésie, il écrit des critiques littéraires et autres formes de prose dans les périodiques et journaux. En 1999 il s’est vu décerner le Prix National de la Poésie pour son recueil « Ne couvre pas le fleuve » qui a été candidat pour le Prix l’Excellence Européenne de l’an 2000.Il est membre de la Société des Poètes depuis 1982.
Recueil des poésies
“Ne recouvre pas le fleuve”, Athènes, Kedros 1999 et Desmos-Paris 2000
“Poèmes 1968-1987”, Athènes, Nefeli 1992, 2000
“L’histoire de l’étranger et de la triste”, Athènes, Yakinthos 1987
“Poèmes, 1968-1976 (Sélection)”, Thessaloniki, Tram 1980
“Les artisans des feux d’artifices”, Athènes, Tram 1979, Petite Egnatia 1980
“La tristesse de banlieue”, Athènes, Kedros, 1976
“Les voleurs du monde des ténèbres”, Athènes, Kouros, 1973
“Septième Symphonie”, Athènes, 1968
Essais
“Excursion vers l’autre langue”, premier volume, Athènes, Roptron, 1991
“Excursion vers l’autre langue”, second volume, Athènes, Nefeli 1994
“Lefteris Ieropais”, Gavriilidis 1999
“Le football dans la poésie grecque” Kastaniotis 2006
Prix
Prix Cavafy en Alexandrie en Egypte, 1996 / Prix National de la Poésie Grecque 1999
«Les humbles, les paumés, les écorchés, il les raconte à mi-voix, avec une extrême tendresse….il peint l’âme populaire comme personne, simplement dignement, dans une langue à la fois familière et noble, où les plus pauvres mots retrouvent éclat et fraîcheur ; Malgré l’émotion, l’humour pointe ici ou un nez là timide; l’émerveillement se mêle au chagrin par la grâce de soudaines métaphores, à la fois étonnantes et simples.
Dans les poèmes de Markopoulos on y retrouve la magie de certaines séquences de Fellini et celles des anciens contes et des chants populaires grecs, ce trésor à jamais vivant….la Grèce de Markopoulos est l’une des plus secrètes, les plus profondes les plus vraies qui soient.  »
M.Volkovitch